Biden: Netanyahu n’a pas fait assez pour obtenir un accord avec le Hamas
Le président américain Joe Biden a déclaré, lundi, qu’il ne pensait pas que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu ne faisait pas assez pour obtenir un accord avec le Hamas sur la libération des prisonniers.
Le Washington Post avait précédemment rapporté que les États-Unis prévoyaient, dans les semaines à venir, de présenter aux parties un accord de cessez-le-feu à prendre ou à laisser.
Un haut fonctionnaire de l’administration, qui a parlé au Post sous couvert d’anonymat, a déclaré que si les deux parties n’acceptaient pas l’accord, cela pourrait marquer la fin des négociations menées par les États-Unis.
Le président américain répondait à un journaliste lors de son arrivée à la Maison Blanche. Il a également déclaré qu’il pensait que la finalisation de l’accord sur la libération des prisonniers détenus par le mouvement palestinien était très proche.
Les déclarations de Joe Biden interviennent également deux jours après la découverte des corps de six prisonniers israéliens à Gaza, ce qui a suscité des protestations contre le gouvernement de Netanyahu au cours du week-end.
Israël estime que plus de 100 personnes sont toujours retenues en captivité par le mouvement de résistance palestinien Hamas à Gaza, et que certaines d’entre elles ont déjà été tuées.
Les États-Unis, le Qatar et l’Égypte tentent depuis des mois de parvenir à un accord entre Israël et le Hamas, afin de garantir un échange de prisonniers et un cessez-le-feu et de permettre l’entrée de l’aide humanitaire dans la Bande de Gaza. Mais les efforts de médiation se heurtent au refus de Netanyahu de répondre aux exigences du Hamas en ce qui concerne la cessation des hostilités.
La guerre qu’Israël mène actuellement contre la Bande de Gaza a fait plus de 40 700 morts parmi les Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ainsi que quelque 94 100 blessés, d’après les autorités sanitaires locales.
Le blocus imposé à l’enclave a entraîné de graves pénuries de denrées alimentaires, d’eau potable et de médicaments, réduisant une grande partie de la région à l’état de ruines.
Israël est poursuivi devant la Cour internationale de justice pour crime de génocide en raison de ses agissements dans la Bande de Gaza.