La Russie condamne la mort du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah
La Russie a fermement condamné la mort du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors d’une frappe israélienne le 27 septembre, la qualifiant d’assassinat politique et blâmant l’État hébreu pour l’escalade actuelle dans toute la région du Moyen-Orient.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a averti que les bombardements aveugles d’Israël sur des zones résidentielles au Liban entraîneraient inévitablement une catastrophe humanitaire, semblable à celle de Gaza.
Lors d’une conférence de presse lundi, Peskov a mentionné que les attaques ont déjà fait de nombreuses victimes.
Et d’ajouter: Cela entraînera inévitablement une catastrophe humanitaire, très similaire à celle à laquelle nous assistons à Gaza.
Interrogé sur la probabilité d’une guerre régionale majeure après l’assassinat du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah par Israël, Peskov a répondu: Les chances sont très élevées.
Nous condamnons fermement ce nouvel assassinat politique commis par Israël. Cette action musclée est lourde de conséquences dramatiques, surtout pour le Liban et l’ensemble du Moyen-Orient, a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié au lendemain de la frappe et cité par l’agence officielle Interfax.
La partie israélienne ne pouvait pas ne pas se rendre compte de ce danger, mais elle a pris une telle mesure, l’assassinat de citoyens libanais, qui provoquera presque inévitablement une nouvelle flambée de violence. Elle porte donc l’entière responsabilité de l’escalade actuelle.
La condamnation par la Russie de la frappe israélienne ayant causé la mort du dirigeant du Hezbollah est un nouveau signe de son rapprochement avec l’Iran. Contrairement aux organisations palestiniennes, le Hezbollah libanais n’était pourtant pas toujours bien vu à Moscou.