L’armée israélienne intensifie ses opérations dans le gouvernorat de Gaza
Pour le troisième jour consécutif, le gouvernorat de Gaza connaît des jours sanglants, suite à l’escalade de ses opérations de génocide et de nettoyage ethnique par l’armée d’occupation israélienne.
Les avions de combat de l’occupation ont intensifié leurs attaques aériennes, ciblant des places résidentielles entières, ce qui a entraîné la destruction de bâtiments au-dessus des têtes de leurs habitants et la mort et la blessure de dizaines de citoyens, et de nombreuses personnes sont toujours portées disparues sous les décombres.
Depuis hier, plus de 45 personnes ont été tuées lors des opérations de génocide dans le seul gouvernorat de Gaza.
Depuis jeudi dernier, l’armée d’occupation a élargi la portée de l’Holocauste, qu’elle a commencé dans le gouvernorat du nord de Gaza le 5 octobre 2024, pour l’étendre vers le sud et inclure le gouvernorat de Gaza.
Cela menace une augmentation significative du nombre de martyrs, selon les avertissements des observateurs, compte tenu de la forte densité de population dans le gouvernorat de Gaza, qui compte actuellement environ 550 000 personnes, soit environ un quart de la population de la bande, cela comprend environ 180 000 personnes qui ont été déplacées de force du gouvernorat du Nord, à la suite de trois mois d’Holocauste israélien.
C’est ce qui a commencé à apparaître dans les chiffres publiés par des sources médicales, où 184 citoyens ont été martyrisés, dont des enfants et des femmes, et des dizaines ont été blessés, lors de 94 raids et bombardements lancés par l’occupation au cours des dernières 72 heures.
Avec le début de l’agression dans le gouvernorat de Gaza, les citoyens craignent d’être forcés de se déplacer vers la région d’Al-Mawasi, où l’occupation appelle les gens à se rendre, bien qu’elle souffre d’une grave pénurie de produits de première nécessité.
La zone d’Al-Mawasi s’étend de l’ouest de la ville de Rafah à l’ouest des villes de Deir al-Balah (au centre) et de la ville de Khan Younis (au sud). Ils sont déplacés par la mer et par les routes de Salah al-Din, dans un contexte de détérioration des conditions humanitaires qui exacerbe les souffrances des personnes confrontées à des conditions difficiles et à des difficultés quotidiennes pour subvenir aux besoins nécessaires.
