L’Italie a battu la Hongrie (2-0)
L’Italie s’est un peu consolée de son absence au Mondial-2022 en se qualifiant lundi pour la finale à quatre de la Ligue des nations grâce à un succès en Hongrie (2-0) synonyme de première place dans un groupe relevé avec aussi l’Allemagne et l’Angleterre.
Giacomo Raspadori (27e), déjà décisif contre les Anglais (1-0) vendredi, et Federico Dimarco (52e), auteur du 1.500e but de l’histoire de l’Italie, ont assuré la victoire de la Nazionale face à des Hongrois qui n’avaient besoin que d’un nul finir en tête.
Roberto Mancini peut aussi remercier un Gianluigi Donnarumma redevenu solide, auteur de deux « miracles » sur sa ligne juste avant le 2-0 italien devant Ádám Szalai (50e) puis juste après sur une tête de Callum Styles (55e).
L’Italie rejoint les Pays-Bas et la Croatie, premiers qualifiés du « Final 4 » prévu en juin 2023. L’Espagne ou le Portugal se disputeront mardi le dernier ticket pour succéder au palmarès à la France, non qualifiée.
L’Italie, retombée au plus bas en mars, moins d’un an après son titre à l’Euro, en ratant la qualification pour la Coupe du monde pour la deuxième fois de suite, a retrouvé un peu de mordant face à des Hongrois mal entrés dans la rencontre.
Le gardien Péter Gulácsi a d’abord été tout près de marquer contre son camp (5e) mais a été sauvé par un défenseur. Mais la deuxième approximation défensive a été de trop: sur une passe en retrait mal appuyée, Wilfried Gnonto a devancé la sortie du portier hongrois et Raspadori, à l’affût, en a profité pour ouvrir tranquillement la marque (27e).
La Hongrie s’est alors enfin montrée un peu plus entreprenante mais Attila Szalai a été maladroit devant la cage désertée de Gianluigi Donnarumma (41e).
Après le deuxième but italien de Dimarco, son premier en sélection sur un centre de Bryan Cristante, la Hongrie a joué son va-tout avec le soutien de ses bouillants supporters. Mais sans faire trembler Donnarumma, à la confiance retrouvée. Le gardien du PSG a encore été parfait sur une nouvelle tentative de Styles déviée par Leonardo Bonucci (63e), écœurant pour de bon les Hongrois et offrant un peu de ciel bleu aux tifosi privés de Qatar.