Merkel, Macron et Poutine soulignent la nécessité de neutraliser la menace terroriste en Syrie
Dans un entretien téléphonique avec le Président russe, la chancelière allemande et le dirigeant français se sont soulignés la nécessité de prendre des mesures efficaces contre la menace terroriste en Syrie.
Angela Merkel et Emmanuel Macron ont abordé, au cours d’une conversation téléphonique avec le Président russe, la situation dans le gouvernorat syrien d’Idlib, a confirmé le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert.
Compte tenu des tensions récentes à Idlib, ils ont exprimé leur «détermination à assister à une entrevue avec les Présidents Poutine et Erdogan afin de parvenir au règlement politique de la crise», a-t-il précisé.
En outre, la chancelière allemande et le chef d’État français ont appelé à un cessez-le-feu immédiat et à ce que l’accès à l’aide humanitaire soit assuré pour ceux qui en ont besoin, a poursuivi M.Seibert.
Vladimir Poutine a d’ailleurs saisi l’occasion pour exprimer ses condoléances à Mme Merkel et au peuple allemand à la suite des fusillades dans des bars à chicha à Hanau, a ajouté le service de presse du Kremlin.
Précédemment, le Président turc s’est dit insatisfait des négociations avec la Russie sur la situation dans le gouvernorat syrien d’Idlib et a annoncé le 19 février qu’une nouvelle opération militaire dans cette région «n’était qu’une question de temps» et qu’elle pourrait «commencer à tout moment». Pour la Russie, il s’agirait dans ce cas du «pire scénario».
Les forces aérospatiales russes, pour aider les forces syriennes à repousser les attaques, ont frappé le 20 février les groupes terroriste qui étaient passés à l’offensive.
Les États-Unis pourraient livrer à Ankara des systèmes de missiles Patriot, a déclaré par la suite le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que la Turquie n’avait pas respecté un certain nombre de ses obligations importantes pour régler la crise à Idlib, y compris l’engagement de séparer l’opposition armée modérée des terroristes.
Pour sa part, Ankara a insisté sur le fait qu’elle avait rempli toutes ses obligations concernant Idlib.