Plusieurs morts dans des frappes israéliennes sur la bande de Gaza
Des frappes militaires israéliennes dans la bande de Gaza ont tué 15 personnes mercredi, dont certaines se trouvaient dans une école accueillant des personnes déplacées, ont indiqué des médecins de l’enclave palestinienne, ajoutant que parmi les victimes se trouvaient deux fils d’un ancien porte-parole du Hamas.
Les autorités sanitaires de l’enclave ont déclaré que huit Palestiniens avaient été tués et des dizaines d’autres blessés lors d’une frappe israélienne qui a touché l’école Al-Tabi’een, qui abritait des familles déplacées dans la ville de Gaza.
Parmi les personnes tuées figurent deux fils de l’ancien porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, selon les médecins et Barhoum lui-même.
Un certain nombre de civils palestiniens, dont des et des femmes, ont également été tués et blessés depuis l’aube d’aujourd’hui, mercredi, dans des frappes aériennes israéliennes sur la ville de Gaza et Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza.
Les sources ont indiqué que trois citoyens ont été massacrés et d’autres ont été blessés lorsque les forces israéliennes ont bombardé la porte de l’hôpital Kamal Adwan à Beit Lahia.
À Shejaia, dans la banlieue de la ville de Gaza, une autre attaque a fait quatre morts, et trois personnes ont été tuées lors d’une frappe aérienne israélienne à Beit Lahiya, dans l’extrême nord de l’enclave, où les forces de l’armée opèrent depuis le mois dernier.
Ces frappes interviennent alors qu’un cessez-le-feu est entré en vigueur mercredi entre Israël et le Hezbollah, une rare victoire de la diplomatie dans une région secouée par deux guerres depuis plus d’un an.
Israël a lancé une guerre génocidaire contre la bande de Gaza depuis l’année dernière, qui a tué plus de 44 249 personnes, en majorité des femmes et des enfants, et en a blessé plus de 104 746.
La deuxième année de génocide à Gaza a suscité une condamnation internationale croissante, les personnalités et les institutions qualifiant les attaques et le blocage des livraisons d’aide humanitaire de tentative délibérée de détruire une population.