Manifestations contre la loi sécurité globale en France
Des dizaines de rassemblements étaient organisés samedi à Paris et en France pour protester contre la proposition de loi « sécurité globale« , qui pénalise notamment la diffusion malveillante d’images de policiers. Très sécurisée, la manifestation parisienne s’est déroulée dans le calme. Selon les autorités, 34 000 personnes ont défilé dans l’Hexagone, 200 000 selon les organisateurs.
34 000 personnes se sont réunies partout en France selon la police, 200 000 selon les organisateurs. Le ministère de l’Intérieur a fait état de 24 interpellations à Paris, tandis que la préfecture du Rhône en a annoncé sept à Lyon, et celle de Loire-Atlantique trois à Nantes.
Les opposants à la proposition de loi « sécurité globale », qui pénalise notamment la diffusion malveillante d’images de policiers, ont manifesté de nouveau samedi 16 janvier à Paris et dans plusieurs villes du pays.
Les forces de l’ordre sont intervenues pour empêcher « la tenue d’une rave-party à proximité de la manifestation » à Paris, a écrit le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur Twitter. Selon la préfecture de police, des organisateurs ont été verbalisés et se sont vu confisquer du matériel sono.
Ces « marches des libertés » se déroulaient à l’appel de la coordination d’associations et syndicats mobilisés contre ce texte, qui restreint notamment la diffusion d’images des forces de l’ordre. Cette coordination regroupe des associations comme La Ligue des droits de l’Homme et Amnesty, ainsi que de nombreux syndicats et associations, de journalistes et réalisateurs notamment.
Près de 80 rassemblements « pour le droit à l’information, contre les violences policières, pour la liberté de manifester et contre la surveillance de masse » ont eu lieu dans le pays.
La proposition de loi a été vivement critiquée en France par la Défenseure des droits et la Commission nationale consultative des droits de l’Homme, et à l’étranger par des rapporteurs spéciaux des Nations unies et la commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe.
par: Arab Observer