17 missiles tirés sur une base militaire accueillant les forces américaines en Irak
À mesure que les ingérences des États-Unis dans les manifs sociales en Irak s’élargissent et que l’ambassade US cumule communiqué, appel et autres fantaisies du genre, on sent la tension anti-américaine gagner de l’ampleur. Alors que le PM irakien a très clairement mis en cause les « éléments armés » d’être derrière les attaques qui visent invariablement les manifestants et les forces de l’ordre, une base militaire américaine, construite en 2016 sous prétexte de lutte contre le terrorisme vient d’être prise pour cible du tir de pas moins de 17 engins. Cette attaque intervient à peine une semaine après l’annonce de la mort d’un soldat US sur la base Taji, prise pour cible d’une attaque à la roquette plus tôt. Le militaire a été tué, selon le communiqué du département à la Défense, dans la base de Taji au nord de la capitale. Le Pentagone a mis une semaine pour annoncer sa mort.
La base militaire d’al-Qiyara abritant des forces américaines a été prise pour cible, le vendredi 8 novembre. L’armée et les forces de sécurité irakiennes n’ont pas fourni de bilan précis sur le nombre des victimes et sur les dégâts causés par les 17 missiles et roquettes.
Une source sécuritaire citée par Reuters affirme qu’il s’agit de la base militaire al-Qiyara située dans la province de Ninive au nord-ouest de l’Irak. L’attaque n’a pas été revendiquée bien que Reuters évoque l’implication « terroriste« .
Cité par Reuters, le commandement en chef des opérations dans la province de Ninive, le général Nouman Abd al-Zoubaï, a affirmé que quatre des 17 missiles se seraient abattus sur une zone située à l’extérieur de la base d’al-Qiyara. Ce haut gradé a précisé que l’attaque avait été menée depuis un véhicule avec à son bord les trois auteurs présumés. Le véhicule aurait été détruit. Le Pentagone n’a pas encore réagi à cette information.