24 blessés dans deux frappes israéliennes au Sud du Liban

Au moins 24 personnes ont été blessées mardi 28 janvier dans deux frappes israéliennes sur une ville du Liban-Sud, malgré le cessez-le-feu en vigueur depuis fin novembre entre le Hezbollah et Israël.

Le ministère libanais de la Santé a fait état de 24 blessés dans deux frappes israéliennes mardi dans le sud du Liban, malgré le cessez-le-feu en vigueur depuis fin novembre, Israël affirmant avoir visé deux véhicules transportant des armes du Hezbollah.

Une explosion a été entendue près de la ville de Nabatiyé à environ 10 kilomètres de la frontière avec Israël, où des flammes se sont élevées au-dessus du site visé, a rapporté de son côté l’agence nationale de l’information libanaise NNA.

L’armée israélienne a confirmé dans un communiqué avoir mené une frappe sur la ville de Nabatiyé dans le sud du Liban.​​​​​​​

L’agence officielle libanaise ANI a rapporté qu’un drone ennemi israélien avait mené une frappe avec un missile guidé visant un petit camion transportant des légumes près de la ville de Nabatieh à environ 10 kilomètres de la frontière avec Israël.

Selon le ministère de la Santé, 20 personnes ont été blessées dans cette frappe et quatre autres dans un deuxième raid qui a visé selon ANI une route deux kilomètres plus loin. L’armée israélienne a indiqué avoir visé un camion et un autre véhicule du Hezbollah libanais transportant des armes, selon son porte-parole arabophone, Avichay Adraee.

L’armée israélienne est déterminée, selon lui, à agir conformément aux accords conclus entre Israël et le Liban, malgré les tentatives du Hezbollah de retourner dans le sud du Liban, et agira pour éliminer toute menace contre l’État d’Israël et ses citoyens, a-t-il indiqué sur X.

Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a condamné les deux frappes, dénonçant notamment une nouvelle violation de la souveraineté libanaise et une violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu, selon un communiqué de son bureau.

Il a ajouté avoir contacté le général américain Jasper Jeffers, à la tête du comité chargé de superviser l’accord de cessez-le-feu, réclamant une position ferme pour s’assurer qu’Israël respecte ses obligations au regard du droit international, ajoute le texte.

En vertu de l’accord qui a mis fin à la guerre le 27 novembre entre Israël et le Hezbollah pro-iranien, l’armée israélienne était censée avoir achevé dimanche son retrait du sud du Liban où seuls l’armée libanaise et les Casques bleus de l’ONU doivent désormais être déployés.

Mais ce délai a été prolongé jusqu’au 18 février, ont annoncé les États-Unis, qui font partie du comité de surveillance de la trêve. La guerre, déclenchée en octobre 2023, a fait plus de 4.000 morts selon les autorités libanaises et affaibli le Hezbollah qui doit selon l’accord retirer ses forces et démanteler toute infrastructure militaire restante dans le sud du pays.

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