Plus de 250 millions d’euros d’aide d’urgence au Liban lors d’une conférence organisée par la France
Une trentaine de représentants de pays désireux de venir en aide au Liban se sont rassemblés dans l’après-midi du dimanche 9 août pour une visioconférence organisée conjointement par la France et par l’Organisation des Nations unies (ONU). L’objectif était de fixer le cadre de l’aide d’urgence de la communauté internationale au Liban, meurtri par une crise économique et par la terrible explosion survenue mardi à Beyrouth et qui a fait au moins 158 morts et 6 000 blessés.
Plus de 250 millions d’euros, dont 30 de la part de la France, constitueront l’aide d’urgence au Liban, annonce l’Élysée à l’issue de la visioconférence organisée à l’initiative du Président français et de l’Onu. Coordonnée par cette dernière, l’assistance devra être «fournie directement à la population libanaise».
L’Allemagne allouera 10 millions d’euros d’aide à Beyrouth mais demande des réformes, l’Union européenne s’est engagée à hauteur de 60 millions d’euros afin de répondre aux «besoins les plus pressants». Les pays du Golfe ont également ouvert leur portefeuille, à l’image du Qatar qui a promis 50 millions de dollars.
«Les participants ont convenu que leur assistance devrait être bien coordonnée, sous l’égide des Nations unies, et fournie directement à la population libanaise, avec le maximum d’efficacité et de transparence».
La Maison Blanche a indiqué que le président Donald Trump a « réaffirmé que les États-Unis étaient prêts et disposés à continuer à fournir une assistance au peuple du Liban » mais qu’il a aussi « exhorté le gouvernement libanais à mener une enquête complète et transparente, pour laquelle les États-Unis sont prêts à apporter leur aide ».
Alors que Michel Aoun, le président libanais, a exclu toute enquête internationale, les pays donateurs ont insisté sur la nécessité d’une enquête « impartiale, crédible et indépendante » sur les circonstances qui ont amené à l’explosion meurtrière de 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium qui étaient stockées depuis six ans au port de Beyrouth.
L’aide humanitaire d’urgence a été évaluée par l’ONU à 116 millions d’euros elle concerne la santé, l’alimentation et la remise en état des bâtiments et infrastructures. Prenons l’exemple des écoles, 120 établissements doivent être réparés. Et 300 000 personnes ont besoin d’assistance pour le logement.
par: Arab Observer