Michel Aoun: toutes les hypothèses sont encore d’actualité
Le président libanais, Michel Aoun, a assuré que « l’enquête ne pourrait pas aboutir très rapidement comme on le souhaitait. »
« Nous avons la volonté de faire aboutir l’enquête très rapidement. Nous avons découvert également que la situation est très complexe. À ma demande, avant sa démission, le gouvernement a demandé au Conseil judiciaire de s’occuper de superviser l’enquête et de désigner un magistrat indépendant pour qu’il enquête dans ce crime », détaille-t-il.
Michel Aoun a également assuré que des enquêteurs internationaux se trouvaient actuellement au Liban. « Nous avons de l’aide par des experts étrangers comme des Français ou le FBI américain qui nous aident surtout en matière technique. »
Le président de la République libanaise a estimé que « l’enquête ne pourrait pas aboutir très rapidement comme on le souhaitait » et que sa démission n’était pas d’actualité.
En ce qui concerne l’enquête liée au drame, Michel Aoun l’a assuré, « toutes les hypothèses sont encore d’actualité », estime-t-il, après avoir, lors d’une conférence de presse, assuré que l’origine des explosions pouvait être due à de « la négligence », ou bien à « un missile. »
Michel Aoun est également revenu sur la visite d’Emmanuel Macron quelques jours après le sinistre. Il fut le premier chef d’État à se rendre au Liban après les explosions.
Le président libanais y a vu un geste « positif », et selon lui, « les Libanais ont beaucoup apprécié cette visite. »
« Nous le remercions de nous rendu visite très rapidement ainsi que pour ses sentiments vis-à-vis du Liban. Et nous le remercions parce qu’il a pu voir personnellement l’ampleur des dégâts. Ceci, justement, l’a aidé à réunir la conférence de Paris très rapidement pour l’aide au Liban », a-t-il ajouté.
« Je ne pense pas qu’il y ait ingérence dans nos affaires intérieures. Bien au contraire, je dirais que ça provient justement de l’amour qu’a le président Macron pour le Liban.
Lorsque quelqu’un vient pour prendre la main de l’aide, ceci ne s’appelle pas ingérence dans les affaires de l’autre.
par: Arab Observer