Le mouvement de protestation poursuit face au gouvernement d’al-Sarraj
Le mouvement de protestation dans la capitale libyenne,Tripoli, est entré dans son quatrième jour et les manifestations se sont étendues pour atteindre le domicile du Premier ministre Fayez al-Sarraj.
Les attaques menées par la milice Sarraj contre les jeunes manifestants en colère à Tripoli n’ont pas empêché la poursuite de leur mouvement de protestation, qui a relevé le plafond de la lutte contre la corruption et de la satisfaction des besoins de base pour exiger le renversement du gouvernement d’al-Sarraj.
Les manifestants, qui s’accrochent à la demande de départ du gouvernement d’al-Sarraj, sont allés au point de menacer d’entrer en désobéissance civile, appelant le ministère de l’Intérieur du gouvernement d’al-Sarraj à libérer les détenus des manifestations, qui ont atteint le domicile de Fayez al-Sarraj, dans le quartier al-Nawfleen, constamment poussés par des motifs de colère face à la détérioration des conditions de vie.
En revanche, les milices cherchent à freiner les manifestations, avec toutes les tactiques et les plus dangereuses, en utilisant des balles réelles, où de nombreux etaient blessés parmi les manifestants en colère, malgré les promesses de protection de Fayez al-Sarraj.
Des familles libyennes ont également signalé la disparition de leurs jeunes pendant les marches, et ont confirmé que les derniers endroits où leurs jeunes ont été vus étaient les zones où les manifestations ont eu lieu, dont des dizaines de militants ont été soumis à une campagne de raids et d’arrestations.
Pour sa part, l’Organisation des Nations Unies a appelé à la cessation immédiate des violations commises par les milices contre les civils et au respect du droit international humanitaire, notamment en permettant la pleine liberté de mouvement et la libération des détenus arbitraires, il a également appelé le gouvernement d’Al-Sarraj à mener une enquête immédiate et complète sur la fusillade de la manifestation à Tripoli.
Les manifestants ont scandé sur la place des Martyrs à Tripoli contre les mercenaires syriens des milices, et le mouvement de protestation dans la capitale libyenne, Tripoli, avait donné au gouvernement d’al-Sarraj 24 heures pour annoncer sa démission, ou il aura recours au désobéissance civile.
par: Arab Observer