L’UE impose le huitième train de sanctions contre l’Iran
Les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont approuvé le huitième train de sanctions à l’encontre de l’Iran depuis le début des manifestations en septembre dernier. Cette fois, ils ont inclus la fondation des gardiens de la révolution dans la liste parce qu’ils la considèrent comme « responsable du financement de la répression brutale menée par le régime ».
L’Union européenne a sanctionné lundi cinq Iraniens et la fondation chargée de gérer les investissements des Gardiens de la révolution pour leur participation à la répression des manifestations que connaît l’Iran depuis la mort de la jeune Mahsa Amini.
Parmi les personnes sanctionnées figure également Salman Adinehvand, commandant de l’unité de secours de la force disciplinaire de la police de Téhéran, qu’elle considère comme « directement responsable de la répression violente des manifestations ».
Parmi les cinq personnes sanctionnées figure également le secrétaire du Conseil suprême du cyberespace iranien, Seyyed Mohammad Amin Aghamiri, parce que l’agence « a utilisé la technologie numérique pour espionner et harceler des journalistes et des dissidents du régime » et a bloqué des plateformes internet utilisées par les manifestants.
L’UE a également inscrit sur sa liste le procureur général de Sirjan, Mohsen Nikwarz, pour avoir été personnellement responsable de l’arrestation de l’avocate Maryam Arvin, qui a défendu plusieurs manifestants et qui est décédée des suites de tortures subies en prison.
L’UE a également sanctionné l’organisation étudiante Basij parce que ses membres ont tiré sur des étudiants à l’automne 2022.
Au total, l’UE a déjà sanctionné 216 personnes et 37 entités, leur interdisant d’entrer dans les pays de l’UE et gelant leurs biens et avoirs dans le club européen.
par: Arab Observer