Condamnations internationales et arabes du massacre israélien à l’hôpital AL-Ahli
Le bombardement l’hôpital Al-Ahli Baptiste à Gaza qui a fait au moins 500 morts, selon le ministère de la Santé a suscité de vives condamnations à l’étranger et provoqué des manifestations dans les rues d’Amman, Tunis, Beyrouth et Téhéran.
Les pays arabes ont fermement condamné le bombardement de l’hôpital Al-Ahli Baptiste à Gaza par l’armée israélienne.
C’est ce qui ressort de communiqués officiels publiés par l’Arabie saoudite, le Qatar, le Sultanat d’Oman, l’Égypte, l’Algérie, le Liban et la Libye, alors qu’Israël poursuit ses bombardements sur Gaza pour le onzième jour consécutif.
Plus tôt mardi, le porte-parole du ministère de la Santé de Gaza, Ashraf Al-Qudra, a déclaré que plus de 500 Palestiniens avaient été tués lors d’un bombardement israélien qui a visé l’hôpital al-Ahli Baptiste à Gaza.
Le porte-parole de l’armée israélienne s’est contenté de dire que tous les détails ne sont pas encore disponibles à ce sujet, selon l’autorité de radiodiffusion gouvernementale.
Le ministère saoudien des Affaires étrangères a déclaré qu’il condamne dans les termes les plus fermes le crime odieux commis par les forces d’occupation israéliennes en bombardant l’hôpital Al-Ahli Baptiste à Gaza, qui a entraîné la mort de centaines de civils, dont des enfants et des blessés, soulignant que le Royaume rejetait catégoriquement cette attaque brutale.
Qualifiant le bombardement de l’hôpital de « massacre brutal » et de « crime odieux commis contre des civils sans défense », le ministère qatari des Affaires étrangères a fait savoir qu’il s’agissait d’une « violation flagrante des dispositions du droit international et du droit international humanitaire ».
« L’expansion des attaques israéliennes à Gaza pour inclure notamment des hôpitaux et des écoles est considérée comme une escalade dangereuse au cours des affrontements et laisse présager des conséquences désastreuses pour la sécurité et la stabilité de la région », poursuit la diplomatie qatarie.
Soulignant que ce qui s’est passé était un «crime de guerre», le ministère omanais des Affaires étrangères a exprimé sa dénonciation et sa condamnation du ciblage de l’hôpital al-Ahli Baptiste.
Le ministère égyptien des Affaires étrangères a déclaré qu’il condamne le bombardement israélien de l’hôpital al-Ahli Baptiste à Gaza, soulignant que le bombardement délibéré d’installations et de cibles civiles constitue une grave violation des dispositions du droit international et humanitaire ainsi que des valeurs les plus fondamentales de l’humanité.
La Présidence algérienne a également condamné l’attaque délibérée contre l’hôpital de Gaza par les forces d’occupation.
Dénonçant le silence international face à cette injustice, le Premier ministre libanais Najib Mikati a condamné la mort de centaines de « martyrs ».
En Libye, le chef du gouvernement d’unité nationale, Abdelhamid Dbeibeh a déclaré que le fait de prendre pour cible l’hôpital Al-Ahli Baptiste à Gaza par les forces d’occupation israéliennes était un crime brutal.
Le chef de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a accusé Israël de « crime de guerre » : « Il n’y a pas de mots pour exprimer pleinement notre condamnation du bombardement par Israël d’un hôpital de Gaza aujourd’hui, tuant des centaines de personnes », a-t-il déclaré sur X, exhortant la communauté internationale à agir.
L’ONG Médecins sans frontières (MSF) a condamné le tir sur l’hôpital. « Nous sommes horrifiés par le récent bombardement de l’hôpital Ahli Arab dans la ville de Gaza, qui soignait des patients et accueillait des Gazaouis déplacés », a déploré l’ONG.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a également condamné le tir, rappelant que les « hôpitaux devraient être des sanctuaires destinés à préserver la vie humaine, et non des scènes de mort et de destruction ».
Dans le cadre d’une confrontation avec le mouvement Hamas et d’autres factions, Israël continue pour le onzième jour de lancer des raids intensifs sur Gaza et coupe l’approvisionnement en eau, électricité, nourriture et médicaments de l’enclave palestinienne.
Cela a déclenché une vague d’avertissements locaux et internationaux concernant une double catastrophe humanitaire, parallèlement à d’intenses raids israéliens et à des arrestations dans les villes et villages de Cisjordanie occupée.