L’agression turque se poursuit malgré une vague de condamnations mondiales

Malgré tous les appels et menaces, notamment de la part des États-Unis, Recep Tayyip Erdogan a déclaré que son pays ne mettra pas un terme à son agression turque  dans le nord-est de la Syrie, en soulignant que le but est d’«assurer la sécurité» des frontières.
La Turquie n’arrêtera pas son agression dans le nord-est de la Syrie, malgré les appels de pays, notamment les États-Unis, a déclaré Recep Tayyip Erdogan.
«Nous recevons des menaces de droite et de gauche pour cesser cet agression turque  . J’ai dit à Trump, j’ai dit aux autres « arrêtez cela » [le soutien militaire américain aux milices kurdes, ndlr], mais vous ne l’avez pas fait. Et maintenant, nous ne reculerons pas», a déclaré le Président à Istanbul repris par la chaîne turque NTV.
Selon lui, «les opérations antiterroristes menées par la Turquie dans le nord de l’Irak et de la Syrie ne visent pas l’intégrité territoriale et la souveraineté de ces pays, et la Turquie ne se bat pas contre les Kurdes, mais contre les organisations terroristes».

«En nettoyant l’ouest et l’est de l’Euphrate des organisations terroristes, nous assurerons la sécurité de nos frontières et le retour des réfugiés syriens dans leurs foyers», a ajouté Erdogan.
Les sanctions américaines prennent forme
Le Président américain a entre-temps accordé au département du Trésor des États-Unis «des nouveaux et considérables pouvoirs en matière de sanctions» à l’encontre du gouvernement turc, a informé le secrétaire du Trésor Steven Mnuchin ce vendredi 11 octobre devant les journalistes à la Maison-Blanche.
Plusieurs pays et organisations ont sommé la Turquie de cesser sans délai l’agression turque  qui a fait, dès le jour de son lancement, des victimes dans les rangs des milices kurdes. En réponse à ces appels, le Président Erdogan a menacé d’ouvrir les frontières de son pays dans le but de provoquer un afflux de migrants syriens vers l’Europe.

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