Le gouvernement yéménite a signé à Riyad un accord de partage du pouvoir avec les séparatiste

Le gouvernement yéménite et les séparatistes du Sud ont conclu un accord de cessation des hostilités, a annoncé mardi le prince Mohammed ben Salmane, héritier du trône saoudien.

Le gouvernement yéménite reconnu par la communauté internationale a signé, mardi 5 novembre, à Riyad, un accord de partage du pouvoir avec les séparatistes pour mettre fin à un conflit dans le sud du Yémen, pays dévasté par une guerre aux fronts multiples.
« Cet accord va ouvrir une nouvelle période de stabilité au Yémen. L’Arabie saoudite se tient à vos côtés », a déclaré le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane durant la cérémonie de signature de l’accord, retransmise à la télévision. « C’est un jour de joie pour l’Arabie saoudite lorsqu’elle voit les Yéménites réunis », a-t-il ajouté.
Le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi et le chef du STC Aidarous al-Zoubeïdi ont assisté à la signature de l’accord.

L’accord prévoit, selon des sources politiques yéménites et saoudiennes, d’intégrer des séparatistes membres du Conseil de transition du sud (STC) au gouvernement, et le retour de celui-ci à Aden, la grande ville du sud.
« Une étape importante » en vue d’un « règlement pacifique du conflit »
L’émissaire de l’ONU au Yémen, Martin Griffiths, a salué « la signature de cet accord, une étape importante pour nos efforts collectifs en vue d’un règlement pacifique du conflit au Yémen ».
« Écouter les parties prenantes dans le Sud est important pour les efforts politiques visant à instaurer la paix dans le pays », a-t-il ajouté dans un communiqué.
L’Arabie saoudite, qui conduit une coalition militaire anti-Houthis, a parrainé des pourparlers dans la ville saoudienne de Jeddah entre le gouvernement yéménite et le STC.
Cheikh Mohammed ben Zayed, prince héritier d’Abou Dhabi et homme fort des Émirats arabes unis, a également assisté à la cérémonie. Son pays, membre clé de la coalition anti-Houthis menée par l’Arabie saoudite, soutient également les forces séparatistes dans le Sud.

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