Pompeo appelle les pays à rejeter le chantage nucléaire iranien
Les Etats-Unis ont appelé jeudi la communauté internationale à prendre des mesures « sévères » pour faire pression sur l’Iran, qui a repris ses activités d’enrichissement d’uranium dans une usine souterraine conformément à sa décision de réduire davantage ses engagements de 2015.
« Il est maintenant temps pour toutes les nations de rejeter le chantage nucléaire de ce régime et de prendre des mesures sévères pour augmenter la pression », a dit le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo dans un communiqué.
L’Iran a annoncé la reprise de l’enrichissement de l’uranium sur le site de Fordow, se retirant de l’accord nucléaire.
l’Iran réaffirme qu’il ne cherchera jamais et en aucun cas à développer ou acquérir des armes nucléaires ». L’Iran consent à garantir la nature exclusivement civile de son programme nucléaire en bridant drastiquement ses activités dans ce domaine.
L’Iran accepte également de se soumettre au régime d’inspection le plus strict jamais mis au point par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). En échange, Téhéran obtient la levée d’une partie des sanctions internationales asphyxiant son économie.
« Le développement des activités de prolifération de l’Iran fait craindre qu’il ne soit en train de se positionner pour avoir l’option d’une percée nucléaire rapide », a-t-il ajouté.
« Les membres de la communauté internationale qui sont à juste titre inquiets des dernières attaques et provocations iraniennes devraient imaginer comment l’Iran agirait s’il avait l’arme nucléaire. Les Etats-Unis ne permettront jamais que cela arrive », a-t-il poursuivi.
« Les dernières escalades nucléaires de l’Iran reflètent les intentions que le régime a depuis le début: forcer la main à la communauté internationale pour qu’elle accepte sa violence et son terrorisme pendant qu’il sape la souveraineté de ses voisins », a encore dit M. Pompeo.
Washington est sorti l’an dernier de l’accord international sur le nucléaire iranien de 2015 et mène depuis contre Téhéran une politique de « pression maximale » destinée à contraindre la République islamique à conclure un nouvel accord avec de « meilleures garanties ».