Saad Hariri soutient Samir al Khatib pour former le gouvernement libanais

L’ancien Premier ministre libanais Saad al Hariri a apporté mardi son soutien à l’homme d’affaires Samir al Khatib, pressenti pour diriger le prochain gouvernement, tout en relevant que « certains détails » devaient encore être discutés.
Hariri, qui a démissionné fin octobre sous la pression de la rue, reste pour l’heure en place, chargé d’expédier les affaires courantes. Il a exclu de faire partie de la future équipe gouvernementale.
D’autres responsables politiques libanais ont également fait part de progrès en vue de former un nouveau gouvernement. Le temps presse, le pays traversant sa pire crise économique depuis plusieurs décennies.

Au cours des dernières heures, plusieurs réunions ont eu lieu, en plus de celles tenues par Samir al  Khatib avec des représentants du « Hezbollah » et « Amal » et avec le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil.

Gebran Bassil, ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement intérimaire et gendre du président Michel Aoun, a ainsi affirmé que les partis impliqués dans les discussions s’étaient mis d’accord sur la formation d’un gouvernement dirigé par « une personnalité respectée que Hariri soutient pleinement ».
Aoun lui-même a indiqué que les jours à venir apporteraient des « développements positifs ».

Avant Samir al  Khatib, il avait annoncé l’accord de nomination de l’ancien ministre Mohammed Safadi avant de présenter ses excuses quelques heures plus tard, en raison de divergences politiques et du rejet d’anciens premiers ministres.

Après cela, il a également proposé le nom de l’ancien ministre Bahij Tabbara, qui à son tour a connu le même sort, et chaque fois que les négociations ont repris, Hariri a réitéré son refus de former un gouvernement.

Depuis le 17 octobre, le Liban a été témoin de manifestations contre la situation politique et économique qui a entraîné la démission du Premier ministre Saad Hariri, tandis que les discussions politiques sur la possibilité de former un gouvernement étaient bloquées en raison de divergences politiques.

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