une pétition pour retirer la confiance à Rached Ghannouchi
Le Parti destourien libre (PDL) a lancé une pétition pour retirer la confiance à Rached Ghannouchi, président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et chef du parti islamiste Ennahdha.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, samedi 11 janvier 2020, le PDL, qui se dit satisfait de la «prise de conscience générale», a appelé les députés, qui ont voté, hier, vendredi 10 janvier, contre le gouvernement Jemli, à signer cette pétition et à «exclure le parti des Frères musulmans et ses dérivés».
«Toutes les forces politiques nationales modernistes sont appelées à choisir une figure nationale consensuelle pour rompre avec l’islam politique et sortir la Tunisie de la crise», ajoute le PDL, en estimant qu’il est temps de corriger «l’erreur monumentale commise à l’encontre de l’institution parlementaire, pour laquelle des martyrs se sont sacrifiés», lit-on encore dans le communiqué.
La pétition doit recueillir un maximum de signatures de députés issus de plusieurs blocs parlementaires avant de se transformer en motion de censure pour le retrait de la confiance à Rached Ghannouchi et l’élection d’un nouveau président.
Les 17 représentants du Parti ont signé la pétition comme un début pour commencer à recueillir 73 votes pour passer cette note
Concernant la formation du gouvernement tunisien, qui est au point mort depuis deux mois, Moussa a appelé toutes les forces politiques nationales tunisiennes à choisir une figure nationale inclusive ayant la compétence de l’assigner pour former le gouvernement sans représenter la Fraternité.
Le Parti constitutionnel libre, fondé en 2016, est considéré comme l’un des partis d’opposition à la Confrérie de la Renaissance, où il a organisé un sit-in au Parlement début décembre pour protester contre la performance politique de la Confrérie.
Le gouvernement d’Habib Jemli a reculé pour accorder la confiance, en s’opposant à 132 voix contre 72 pour, ce qui amènerait le président de la République à proposer un autre personnage pour former le gouvernement dans un délai maximum de 60 jours.