Al-Sarraj boycotte la réunion ministérielle organisée par l’Algérie sur la crise libyenne
L’Algérie accueille, jeudi 23 janvier 2020, une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye (l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte, le Soudan, le Tchad et le Niger), indique mercredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères, rapporte l’agence de presse officielle APS.
Le ministre malien des Affaires étrangères prendra également part à cette réunion, « au vu des retombées de la crise libyenne sur ce pays voisin », ajoute la même source, alors que le Premier ministre libyen Fayez al-Sarraj a refusé d’assister à la reunion.
Organisée à l’initiative de l’Algérie cette rencontre « s’inscrit dans le cadre de ses intenses efforts pour la consolidation de la coordination et la concertation entre les pays du voisinage de la Libye et les acteurs internationaux afin d’accompagner les Libyens dans la dynamisation du processus de règlement politique de la crise à travers un dialogue inclusif et de permettre à ce pays frère et voisin de sortir de la situation difficile qu’il vit et de construire un Etat des institutions où prévaudra la sécurité et la stabilité », ajoute le communiqué.
« La réunion portera sur les derniers développements en Libye à la lumière des résultats des offices de l’Algérie en direction des composantes libyennes et des parties internationales agissantes, et ceux des efforts internationaux pour permettre aux frères libyens de prendre en main le processus de règlement de la crise dans leur pays, loin de toute ingérence étrangère, quelle qu’en soit la nature », conclut le document.
La Tunisie sera représentée par le secrétaire d’état chargé du minstère des affaires étrangères Sabri Bachtobji.
La réunion sera également l’occasion d’exposer les derniers développements survenus en Libye, sur la base des efforts déployés par l’Algérie envers les parties libyennes et les acteurs internationaux, en vue de permettre aux frères libyens de prendre la main du processus de résolution de la crise, loin de l’ingérence étrangère ».
L’Algérie avait déjà accueilli, au cours des dernières années, des réunions des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye pour discuter de la crise, sauf que cette plateforme de concertations s’est arrêtée durant les mois derniers.