Des preuves pour retirer Ennahdha de la scène politique en Tunisie

Le député tunisien Zouhair Maghzaoui a confirmé hier soir dans un communiqué qu’il avait de nombreuses preuves pour retirer le Mouvement de la Fraternité Ennahdha de la scène politique en Tunisie.
Il a également accusé Ennahdha d’avoir participé à des coups d’État et des attentats à la bombe, selon sa déclaration, considérant que ces plans n’avaient pas encore été révélés par les institutions de l’État.

Ceci intervient avant le début de la session parlementaire, aujourd’hui mercredi, afin de questionner la tête du Ennahdha, Rached Ghannouchi, et d’examiner une proposition soumise par le bloc du Parti constitutionnel libre.

Le Secrétaire général du Mouvement du Peuple, Zouhair Maghzaoui, a estimé que le Mouvement Ennahdha a fatigué le gouvernement, révélant qu’il a posé comme condition l’élargissement de la coalition gouvernementale pour signer le document de pacte de la solidarité et de la stabilité gouvernementale.

Le Mouvement du Peuple est préoccupé par la demande d’Ennahdha d’élargir la coalition du gouvernement 70 jours après l’entrée en fonction du cabinet, a indiqué Zouhair Maghzaoui, dans une entretien mardi à radio Shems Fm.
Il a critiqué aussi l’engagement du Mouvement Ennahdha, lors des travaux parlementaires et gouvernementaux, affirmant qu’il est déraisonnable que le président du Parlement, Rached Ghannouchi (président du mouvement Ennahda) ait une majorité parlementaire au Bardo et une majorité gouvernementale à la Kasbah.

Il convient de noter que le mouvement Ennahda a été soumis au cours de la période récente à une vague de critiques parlementaires, après que Ghannouchi a semblé partial envers le gouvernement Al-Sarraj en Libye, ainsi que sa défense de la politique turque et sa conduite de réunions à l’étranger qui étaient considérées comme violant les pouvoirs de la présidence stipulés dans la constitution tunisienne.

Les positions de Ghannouchi ont provoqué un mécontentement généralisé dans les cercles politiques et parlementaires tunisiens, et les parties ont considéré cela « comme une transgression des institutions étatiques et de leur implication dans le conflit libyen aux côtés de la Fraternité et de leurs alliés ».

par: Arab Observer

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