la pandémie tue plus de 400 000 personnes dans le monde

Depuis le début de la pandémie, plus de 400 000 personnes sont décédées des suites du coronavirus à travers le monde C’est aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Brésil que la pandémie a fait le plus de victimes.

La barre symbolique des 400 000 morts dans le monde depuis le début de la pandémie de Covid-19, apparu en Chine en décembre, a été franchie. Un nombre qui a doublé en un mois et demi, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles dimanche à 14h30 GMT.

Au total, 400 052 décès pour 6 929 960 cas déclarés ont été recensés dans le monde. Près de la moitié des décès sont survenus en Europe, où l’AFP comptabilise 183 428 morts du coronavirus.

Les États-Unis ont enregistré le plus de morts avec 109 802 décès et près de deux millions de cas confirmés. Suivi par le Royaume-Uni, où l’on dénombre 40 542 décès, le Brésil (35 930 morts), l’Italie, qui a atteint jusqu’à maintenant 33 846 décès et la France, qui compte 29 142 morts au total et 190 631 cas déclarés.

La Chine (sans les territoires de Hong Kong et Macao), où l’épidémie a débuté fin décembre, a officiellement dénombré au total 83 036 cas dont six nouveaux entre samedi et dimanche, 4 634 décès et 78 332 guérisons. Le pays n’a pas annoncé de nouveaux décès.

Selon les données disponibles, le Brésil est actuellement le pays où l’épidémie progresse le plus rapidement. En moyenne ces sept derniers jours, plus de mille nouveaux décès et près de 25 000 nouvelles contaminations y ont été recensées chaque jour.

Après la Chine puis l’Europe à partir de mars, l’OMS a déclaré le 22 mai que l’Amérique du Sud était le « nouvel épicentre » de la pandémie. En effet, 64 100 décès et 1 291 471 cas étaient recensés en Amérique latine et aux Caraïbes dimanche à 14 h 30 GMT.

Après avoir concentré plus de 70 % des décès dus au nouveau coronavirus début avril, l’Europe où l’épidémie a considérablement ralenti ces dernières semaines, concentre désormais 46 % des 400 000 morts tandis que 30 % des décès mondiaux ont eu lieu aux États-Unis et au Canada et 15 % en Amérique latine.

Ce bilan a été réalisé à partir de données collectées par les bureaux de l’AFP auprès des autorités nationales compétentes et des informations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le nombre de cas diagnostiqués ne reflète qu’une fraction du nombre réel de contaminations. Certains pays ne testent que les cas les plus graves et d’autres utilisent les tests en priorité pour le traçage. De plus, nombre de pays pauvres disposent de capacités de dépistage limitées.

par: Arab Observer

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