Grèce: Erdogan a violé la souveraineté de la Libye, de la Syrie, de l’Irak et de Chypre
Le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dundas a souligné qu’Erdogan avait causé des problèmes à tous ses voisins, violé la souveraineté de la Libye, de la Syrie, de l’Irak et de Chypre et violé presque quotidiennement l’espace aérien et les eaux territoriales de la Grèce.
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a assuré que l’UE était déterminée à protéger ses frontières, lors d’une visite à la frontière gréco-turque avec son homologue grec, qui a dit craindre une nouvelle vague migratoire encouragée par Ankara.
« Nous sommes déterminés à protéger les frontières extérieures de l’Union européenne et soutenir la souveraineté de la Grèce », a assuré le haut représentant pour les Affaires étrangères européennes Josep Borrell.
Nikos Dendias a affirmé qu’Aujourd’hui, après un bref répit en raison de la pandémie, la Turquie a de nouveau déclaré que ses frontières terrestres avec l’Europe étaient ouvertes.
Il a ajouté que dans le même temps, les gardes-côtes (turcs) escortent des bateaux chargés de migrants vers les îles grecques. En outre, la Turquie « persiste à saper la sécurité et la stabilité, ainsi que la paix, en Méditerranée orientale, a poursuivi le ministre grec. Josep Borrell a dit partager cette inquiétude et tout mettre en oeuvre « pour arrêter cette dynamique d’escalade des tensions.
Josep Borrell a exprimé sa volonté d’instaurer « de la confiance et un dialogue avec la Turquie » pour stabiliser la région. « Pour qu’on puisse construire une relation de confiance il est important que la Turquie arrête ses actions provocantes qui enfreignent clairement les droits souverains de la Grèce ainsi que ceux de Chypre », a estimé pour sa part le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis.
Fin février, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait annoncé qu’il laisserait passer les migrants désireux se rendre dans l’Union européenne. Des dizaines de milliers de réfugiés avaient alors afflué en direction de la Grèce, au poste-frontière de Kastanies (Pazarkule côté grec) où des échauffourées avaient lieu pendant plusieurs jours.
Athènes avait réagi de la manière forte en déployant des forces supplémentaires le long du fleuve Evros qui marque la frontière terrestre entre les deux pays. Plusieurs enquêtes journalistiques et ONG ont également accusé les autorités grecques d’avoir tiré à balles réelles sur les migrants.
par: Arab Observer