Hong Kong: report des législatives pour cause de coronavirus

Aprés un mois marqué par la disqualification de leurs candidats, des arrestations d’étudiants et le départ en exil de figures de l’opposition, la mouvance prodémocratie à Hong Kong a encaissé vendredi un nouveau coup dur avec le report des législatives pour cause de coronavirus.

La dirigeante a parlé de « la décision la plus difficile » à prendre depuis l’arrivée en janvier de la pandémie dans la ville, qui connait depuis le début du mois une nette recrudescence de cas, en ajoutant que Pékin soutenait cette initiative.

C’est une nouvelle gifle pour le mouvement démocratique de Hong Kong : la cheffe de l’exécutif de Hong Kong, Carrie Lam, a annoncé vendredi 31 juillet le report d’un an des élections législatives prévues le 6 septembre dans la ville sous administration chinoise en raison de l’épidémie liée au nouveau coronavirus.

Cette décision va alimenter la colère du camp prodémocratie, qui avait enjoint Carrie Lam de ne pas instrumentaliser la pandémie pour se protéger d’une déroute dans les urnes.
Jeudi, les autorités avaient annoncé l’invalidation de la candidature de 12 militants prodémocratie à ces élections.

Beaucoup d’opposants l’avaient présentée comme le dernier clou sur le cercueil du principe « Un pays, deux systèmes », qui était censé garantir jusqu’en 2047 des libertés inconnues ailleurs en Chine continentale.

La Maison Blanche a condamné cet ajournement du scrutin, estimant, par la voix de son porte-parole, que cette décision est « la dernière d’une longue liste de promesses non tenues par Pékin qui avait promis l’autonomie et le respect des libertés aux habitants de Hong Kong ».

Un an après des manifestations sans précédent dans l’ex-colonie britannique depuis sa rétrocession en 1997, le pouvoir central chinois a engagé une reprise en main musclée de son territoire semi-autonome au travers d’une loi draconienne sur la sécurité nationale imposée fin juin.

Beaucoup d’opposants l’avaient présentée comme le dernier clou sur le cercueil du principe « Un pays, deux systèmes », qui était censé garantir jusqu’en 2047 des libertés inconnues ailleurs en Chine continentale.

par: Arab Observer

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