Erdogan recherche le dialogue avant les sanctions européennes

Le président du régime turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé que son pays avait l’intention de résoudre tous les problèmes auxquels il est confronté par le dialogue, dans une nouvelle étape que certains ont interprétée comme un retrait après des mois d’antarisme face à la communauté internationale.

Ceci est venu dans une série de tweets qu’Erdogan a publié, samedi soir, sur son compte personnel sur « Twitter ».
Dans l’un de ses tweets, Erdogan a déclaré: « Sans tomber dans aucun nœud, nous réalisons tous les processus que nous traversons d’une manière claire et mûre, et nous ne nous soucions jamais des provocations constantes. »

Cela précède un prochain sommet européen les 24 et 25 septembre, qui devrait prendre des mesures restrictives contre Ankara, la Grèce est soutenue dans cette crise par plusieurs pays européens, notamment la France.

« Nous avons l’intention de donner à la diplomatie une chance de résoudre les problèmes, par le dialogue, afin que chacun soit gagnant. Nous continuerons à défendre jusqu’à la fin chaque goutte d’eau et un pouce de terre de notre pays », a-t-il déclaré.

Soulignant que la Turquie est ouverte à un dialogue sincère et des négociations équitables pour une solution dans laquelle les droits de toutes les parties sont protégés, le président Erdogan a déclaré qu’ils continueraient avec détermination à protéger tous les droits et intérêts de la Turquie à tout moment et partout contre les tentatives qui visent à les ignorer et les mesures unilatérales.

Le président turc a aussi affirmé que le retour au port dimanche de l’Oruç Reis, le navire de recherche qu’Ankara avait déployé en Méditerranée orientale, provoquant des tensions avec la Grèce, était destiné à « donner une opportunité à la diplomatie ».

Plus tôt dans la journée, M. Erdogan a affirmé qu’il n’avait « aucun souci pour rencontrer le Premier ministre grec Mitsotakis ».
« Mais l’important est de savoir de quoi nous allons discuter et dans quel cadre », a-t-il ajoute, conditionnant la tenue d’une telle rencontre à des signes de « bonne intention » d’Athènes.

La tension entre la Turquie et la Grèce au sujet de la Méditerranée orientale s’était aggravée fin août, lorsque les deux pays ont effectué des manoeuvres militaires rivales.

par: Arab Observer

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