Macron confirme la présence de mercenaires envoyés par Ankara au Haut-Karabakh
Le président français Emmanuel Macron a déclaré qu’il était sûr que des mercenaires syriens opéraient dans le Haut-Karabakh, où l’Arménie et l’Azerbaïdjan sont engagés dans de violents combats.
Macron a déclaré qu’il avait des preuves que des combattants ont traversé la ville turque de Gaziantep pour se rendre au conflit dans le Caucase du Sud, où les affrontements les plus féroces depuis des années ont tué près de 130 personnes.
« C’est un nouveau développement très grave », a averti Macron, affirmant qu’il était d’accord avec le président russe Vladimir Poutine et le président américain Donald Trump « pour échanger toutes les informations. [they] avoir sur cette situation et tirer toutes les conclusions nécessaires ».
« Nous avons aujourd’hui des informations qui indiquent avec certitude que les mercenaires syriens des groupes terroristes ont transité par Gaziantep pour atteindre le théâtre d’opérations du Haut-Karabakh », a déclaré Macron en arrivant pour un sommet avec les dirigeants de l’Union européenne à Bruxelles.
Macron a condamné cette semaine ce qu’il a appelé les déclarations «imprudentes et dangereuses» de la Turquie soutenant l’Azerbaïdjan.
La Turquie s’est engagée à soutenir l’Azerbaïdjan par tous les moyens, mais a jusqu’à présent nié toute implication directe dans le conflit.
L’Arménie a accusé la Turquie d’envoyer des mercenaires pour soutenir son allié, l’Azerbaïdjan, et lundi, l’Observatoire syrien des droits de l’homme basé au Royaume-Uni a déclaré qu’Ankara avait envoyé au moins 300 mandataires du nord de la Syrie.
Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué séparé qu’il avait été informé d’allégations selon lesquelles des mercenaires, envoyés de Libye et de Syrie, étaient impliqués dans les combats sur le territoire contesté.
La présence de telles «unités armées illégales» poserait un risque à long terme pour la sécurité de tous les pays voisins, a ajouté le ministère russe des Affaires étrangères.
La France, la Russie et les États-Unis sont coprésidents du groupe de Minsk de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), créé en 1992 pour servir de médiateur dans le conflit vieux de plusieurs décennies sur l’enclave montagneuse.
par: Arab Observer