L’armée libyenne a déclaré un état d’alerte pour repousser tout acte d’hostilité
L’armée libyenne a déclaré l’état d’alerte et a relevé les niveaux les plus élevés de préparation, en vue de repousser toute action hostile, après avoir surveillé les navires de guerre turcs près des eaux territoriales libyennes.
Le commandant de la salle des opérations de libération à l’ouest de la ville de Syrte, en charge, Ahmed Salem Atiyat Allah Adam, a envoyé un télégramme à tous les commandants des divisions et unités des forces de l’armée libyenne, afin d’élever le degré de préparation totale de toutes les forces, tout en faisant preuve de prudence et en signalant tout mouvement et arrêtant les ordres de congé et de mouvement pour les véhicules partant jusqu’à Avis supplémentaire.
Cela vient en conjonction avec l’approche de 5 navires de guerre appartenant au régime turc depuis les eaux territoriales libyennes, leurs mouvements ont été surveillés près du golfe de Syrte, qui s’étend de la ville de Benghazi à la ville de Misurata, et la plupart des ports libyens d’exportation de pétrole sont situés sur son rivage.
Dans le même contexte, le porte-parole de l’armée libyenne, le général de division Ahmed Al-Mesmari, a appelé les populations des zones contrôlées par les milices sur les lignes de contact à coopérer avec les forces armées libyennes et à signaler tout mouvement de milices, de mercenaires et des Turcs.
Le général de division Khaled Al-Mahgoub, directeur du Département de l’orientation morale au commandement général de l’armée nationale libyenne, a renouvelé, dans des communiqués de presse, sl’engagement envers l’accord de cessez-le-feu signé à Genève et les accords 5 + 5 du Comité militaire, mais il a souligné qu’il était prêt à faire face à toute situation d’urgence.
Au cours des derniers jours, l’activité militaire turque a augmenté en Libye, car de nombreux avions cargo militaires turcs ont atterri au cours de la semaine dernière sur la base aérienne d’Al Wattiya dans l’ouest de la Libye, au milieu des craintes d’une éventuelle intervention turque que l’accord de cessez-le-feu signé entre les deux parties au conflit échouerait et entraverait les efforts de l’ONU pour atteindre À un règlement politique de la crise libyenne.
par: Arab Observer