Abir Moussi pose une condition pour signer la liste de retrait de confiance de Ghannouchi
La Présidente du Parti destourien libre Abir Moussi, avant de signer la liste de retrait de confiance de Ghannouchi, a posé la condition de son parti, qui appelle les forces civiles à s’engager à ne voter pour aucun candidat du mouvement Ennahdha à la tête du parlement.
Abir Moussi a expliqué, dans un communiqué de presse, qu’elle ne signerait pas le retrait de confiance de Ghannouchi, à moins que les propriétaires de la liste ne s’engagent par écrit à ne nommer aucun député du bloc Ennahdha à la tête du parlement.
Le chef du Parti destourien libre a révélé un plan au sein du parlement tunisien visant à retirer la confiance de son président, Rached Ghannouchi, et à désigner un député du même parti.
D’autre part, Moussi a déclaré que les conditions économiques du pays ont écrasé la classe moyenne et contribué à son appauvrissement, en raison des conflits politiques persistants, de la fabrication de batailles idéologiques, de la négligence du développement et de l’avancement de l’économie.
Elle a évoqué la propagation du terrorisme dans le pays et le manque de sentiment de sécurité parmi les Tunisiens ces dernières années.
Le Parti destourien libre (PDL) a observé, samedi, un rassemblement de protestation devant le siège du ministère des Affaires religieuses pour réclamer la suspension « immédiate » d’un accord conclu entre le département et l’Union internationale des Savants Musulmans (USM). Cet accord porte la signature de Noureddine Khademi, alors ministre des Affaires religieuses.
En vertu de cet accord, l’Union de Qaradawi pourra dispenser des cours, en Tunisie, a fait observer la présidente du PDL Abir Moussi, prévenant que l’objectif de cet accord est de former des imams et des prédicateurs « extrémistes » pour diffuser une idéologie « obscurantiste » dans les mosquées tunisiennes.
Elle a soutenu que leur système d’enseignement favorise les accusations de mécréance contre toute personne qui s’oppose aux idées de l’Union, ce qui va à l’encontre des principes de l’Etat tunisien .
Moussi a mis en garde contre l’accord d’amitié tuniso-turc, selon lequel la Turquie fournit des services pour améliorer les conditions des mosquées, ce qui met la Tunisie devant les risques de les influencer et d’essayer de les fidéliser à Ankara.
par: Arab Observer