Tunisie: les dirigeants des Frères musulmans exigent la divulgation des sources de la richesse de Ghannouchi
Des sources tunisiennes bien informées ont révélé que les dirigeants des Frères musulmans du mouvement Ennahdha ont signé une pétition demandant à Rached Ghannouchi de révéler les sources de sa vaste richesse.
Les sources ont rapporté que la pétition soumise appelait à la destitution de son gendre, Rafik Abdul Salam, des responsabilités du parti et de tous les plans politiques du mouvement.
Et ce n’est pas le premier dans lequel le gendre de Ghannouchi représente le titre de corruption financière, comme il l’a décrit dans une vieille lettre lancée par le chef de la Fraternité Zubair Al-Shahudi comme la catégorie corrompue.
Selon les sources, la richesse de Ghannouchi croise les fonds de l’organisation internationale de la Fraternité, et est alimentée par les réseaux de contrebande et de blanchiment d’argent dans la région.
Ces sources proches du mouvement Ennahdha ont indiqué que la part du président du Parlement tunisien dans la rente de la Fraternité pourrait atteindre plus d’un milliard de dollars.
Ghannouchi dirige un empire d’entreprises économiques et médiatiques depuis les coulisses, aidé par son gendre, Rafik Abdul Salam et son fils Moaz, selon les mêmes sources.
Des apparences d’une richesse extrême ont incité ses compagnons à démissionner et à inclure des textes dénonçant l’empire de l’ombre dirigé par la famille Ghannouchi.
Le saignement des démissions au sein du mouvement Ennahdha n’a pas cessé, après le retrait d’Abdelfattah Mourou, l’un des plus éminents fondateurs de la Fraternité tunisienne, la démission d’Abdel Hamid Al-Jalasi (le deuxième homme), le départ de Ziad Al-Athari (le Secrétaire général) et la démission de plus d’une centaine de dirigeants dans plusieurs gouvernorats d’Arabie, a écrit Al-Qashimi Ghannouchi, une lettre dénonçant la corruption de l’organisation.
Les observateurs estiment que la richesse de Ghannouchi s’est faite aux dépens de millions de Tunisiens qui souffrent du chômage, de la pauvreté et du handicap face aux crises économiques provoquées par les gouvernements successifs des Frères musulmans.
Le député Mongi Rahoui a confirmé dans des déclarations à la presse qu’il n’y a aucun moyen pour les dirigeants du mouvement Ennahdha d’échapper à la responsabilité et de révéler leurs dossiers secrets.
Il a expliqué que la Tunisie a perdu la bataille du progrès et de la transition démocratique à la lumière de la présence d’un parti qui croit en la violence et à l’incitation au meurtre et encourage le takfir à l’Assemblée des représentants du peuple.
Le slogan de la nécessité de la reddition de comptes est également évoqué par la présidente du Parti constitutionnel libre, Abir Moussi, qui, avec ses partisans, mène des sit-in dans les différentes provinces où l’Union Qaradawi est présente.
La dirigeante du Parti du courant démocratique, Samia Abbou, a exigé dans des déclarations aux médias la nécessité de divulguer les dossiers financiers du chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, l’accusant ainsi que son allié Seifeddine Makhlouf, de blanchiment d’argent.
par: Arab Observer