Mongi Rahoui accuse les Frères musulmans d’appauvrir les tunisiens
Le député tunisien Mongi Rahoui a accusé l’organisation des Frères musulmans de provoquer la faim et l’appauvrissement tunisiens, après la chute du régime du président tunisien, Zine El Abidine Ben Ali, et le contrôle du pouvoir par l’organisation dans le pays pendant une période de 10 ans.
Le député Mongi Rahoui a assuré, à travers sa page Facebook, que les dernières déclarations des dirigeants d’Ennahdha ne sont qu’une mise en œuvre des menaces proférées par le président du parti, Rached Ghannouchi, quand il a parlé de guerre civile et de tuerie, à défaut de dialogue national et que c’est la perpétuation de leurs classiques appels à la violence, comme ils l’ont toujours fait avant et après la révolution.
Le député Mongi Rahoui a appelé vendredi, le ministère public et le procure de la République à intervenir contre le député Ennahdha Mohamed Goumani et le président du conseil de la choura Abdelkerim Harouni après leurs déclarations, appelant les jeunes du mouvement Ennahdha à soutenir les efforts des sécuritaires dans les protestations nocturnes.
Rahoui a estimé que cela prouve qu’Ennahdha possède un organe parallèle secret, Il a tenu à assurer par ailleurs, que « la question sécuritaire est limitée exclusivement à l’Etat, et personne ne peut s’autoproclamer comme son suppléant. »
Les politiciens et les observateurs tunisiens ont qualifié la déclaration de Harouni de dangereuse car elle contenait une menace de recourir à la violence contre les manifestants qui ont soulevé des slogans anti-Ennahdha pendant les manifestations et l’incitation à la guerre civile.
La déclaration de Harouni a nous rappelé les événements qui ont eu lieu dans la rue Habib Bourguiba le 9 avril 2012, quand Ennahdha a porté ses milices à saboter les manifestations anti-gouvernementales, alors que ces milices se déplaçaient pour réprimer les manifestants.
par: Arab Observer