Le parlement belge rejette l’adhésion de la Turquie à l’UE en raison de violations des droits de l’homme
Le parlement belge a déclaré lundi qu’il n’y avait pas de place pour l’adhésion de la Turquie à l’UE et a proposé à Ankara un partenariat avancé.
Cette position est intervenue après que l’Europe a mis Ankara sous surveillance en mars dernier, jusqu’en juin, en rejetant de détériorer les droits et libertés en Turquie, malgré les promesses du président du régime Recep Tayyip Erdogan, à cet égard.
À la fin du mois dernier, le régime turc a appelé au respect des normes requises pour relancer les relations avec l’Union européenne et à reprendre ses négociations d’adhésion en entamant un processus de réformes axé sur l’État de droit, la protection des droits fondamentaux et un mettre fin à la répression de l’opposition.
Il a également souligné la nécessité d’arrêter les activités hostiles visant la Grèce et Chypre.
L’Union européenne tient à relancer la Déclaration de l’UE sur la Turquie de 2016, qui a considérablement réduit les arrivées de migrants sur les îles grecques, il y a des années, l’Europe a offert à la Turquie, dans le cadre de l’accord susmentionné, 6 milliards d’euros (7,1 milliards de dollars) d’aide aux réfugiés syriens et d’autres incitations pour empêcher les migrants d’atteindre les terres européennes.
Il est à noter que le Parlement européen avait confirmé il y a quelques jours qu’il rejetterait tout nouvel accord douanier qui ne s’accompagnerait pas d’une amélioration de la situation des droits de l’homme en Turquie.
Ankara a fait l’objet de nombreuses critiques internationales sur les questions de droits de l’homme, car les membres de l’Union européenne ont exigé que toute négociation avec elle sur l’adhésion soit gelée, tant qu’elle ne met pas en œuvre les réformes nécessaires liées à la démocratie.
Il est à noter que les pourparlers entre la Turquie et l’Union européenne sur le dossier de la première entrée dans l’Union ont commencé en 2005, et se sont arrêtés ces dernières années en raison de crises politiques et diplomatiques, et l’Union européenne a décidé de les suspendre officiellement.
par: Arab Observer