Kais Saied confirme qu’il ne sera pas un dictateur dans son pays
Le président tunisien Kais Saied a confirmé, qu’il ne sera pas un dictateur dans son pays, après ses décisions controversées cette semaine, qu’il a justifiées en affirmant que la Tunisie connaît une situation exceptionnelle.
La Tunisie malgré la crise qu’elle connait, demeure soucieuse de garantir et de défendre les droits et les libertés et d’agir dans le strict respect de la constitution, a déclaré vendredi Kais Saied qui a reçu au palais de Carthage, des journalistes du New york Times , pour, a-t-il tenu à préciser, réfuter les rumeurs relayées par certains médias.
Une rencontre au cours de laquelle, Kais Saied a dit vouloir adresser un message aux Tunisiens et au monde entier pour affirmer qu’il n ya aucune crainte à avoir pour les libertés en Tunisie. ” Ce n’est pas à cet âge je vais commencer une carrière de dictateur “, a-t-il poursuivi, reprenant une citation de Charles de Gaulle.
Tous les pays ont recours à des mesures exceptionnelles en cas de menaces. Et ces mesures ont été décidées après avoir consulté le chef du gouvernement et le président du parlement, conformément à l’article 80 de la constitution. Et d’ajouter que c’est plutôt les déclarations de certains dirigeants qui menacent de descendre dans la rue qui sont contraires à la loi.
Saied qui est revenu sur les mesures exceptionnelles annoncées dimanche dernier, a assuré que cette démarche a été décidée en ultime recours pour protéger les institutions nationales. ” je déteste les coups d’Etat mais encore plus les tentatives de détruire l’état de l’intérieur “.
S’adressant aux journalistes, Saied a fait référence à ce qu’il a appelé « la théorie de la nécessité », qui, selon lui, est apparue en France et en Occident pour préserver l’entité, les droits, les libertés et la loi de l’État.
Il a souligné que des centaines de milliards ont été pillés sur le peuple tunisien, ajoutant que personne n’a été arrêté à part les recherchés, et je ne suis pas intervenu dans l’affaire, mais je ne les laisserai pas piller le peuple, frapper l’État et menacer ses institutions.
par: Arab Observer