Nabil Karoui, l’allié de la Fraternité, est arrêté en Algérie
Selon plusieurs médias algériens et tunisiens, Nabil Karoui et son frère Ghazi, entrés illégalement en Algérie, auraient été interpellés ce dimanche 29 août à Tébessa, ville algérienne proche de la frontière avec la Tunisie.
« Ils ont été arrêtés dans un appartement dans cette ville proche de la frontière tunisienne. Ces deux frères seraient poursuivis par la justice algérienne dans une affaire de corruption. Ils pourraient être traduits demain devant le juge d’instruction de Tébessa », d’après le site tunisien Webdo.
Le président de 9alb Tounes, Nabil Karoui, l’allié le plus important du mouvement de la Fraternité Ennahdha en Tunisie, a été arrêté, dans un appartement, dans lequel il logeait, dans une ville algérienne, proche des frontières tunisiennes.
Quatre autres personnes ont été arrêtées dans l’opération, dont deux tunisiens. Il semblerait que l’un d’eux ait loué l’appartement dans lequel se cachaient les fugitifs.
Un site algérien précise qu’ils étaient logés chez un ex-député algérien de Tébessa. Le même média indique que les frères Karoui sont entrés « illégalement » en Algérie. Comme il n’existe pas de procédure de visa entre les deux pays, ils pourraient probablement être entrés en Algérie sans passer par les postes-frontières.
Selon les mêmes sources, les autorités ont aussi arrêté son frère, le député Ghazi Karoui, qui était en sa compagnie. On affirme que les deux personnalités seront présentées devant le procureur de la République de l’un des tribunaux de Tébessa. Pour le moment on ne connait pas les motifs exacts de ces arrestations, mais il semble qu’elles soient liées à des récentes affaires déclenchées par la justice tunisienne et algérienne.
Depuis qu’il est suspecté de blanchiment d’argent, notamment à travers des sociétés qu’il possède en Algérie, au Maroc et au Luxembourg, M. Karoui est sous le coup de sanctions imposées par la justice de son pays. En plus d’avoir vu ses actifs gelés, ses déplacements avaient été restreints par une interdiction de quitter le territoire national tunisien. Une injonction que semble avoir violé l’homme de 58 ans, arrêté en Algérie pour « séjour illégal ».
par: Arab Observer