Al-Burhane: Nous ne remettrons pas le Soudan à des forces inconnues
Le chef de l’armée Abdel Fattah al-Burhane se veut rassurant : « nous ne remettrons pas le Soudan à des forces inconnues. Nous voulons remettre le Soudan à des forces qui veilleront à sa sécurité et à son unité, ainsi qu’à son peuple, dont nous nous soucions tous et dont nous cherchons à améliorer la condition », a-t-il déclaré.
Le gouvernement soudanais appelle à l’unité au lendemain d’une tentative de coup d’Etat. Selon Khartoum, des responsables militaires et des civils liés à l’ancien régime ont essayé de prendre le pouvoir.
» Nous ne remettrons pas le Soudan à un parti inconnu, nous ne remettrons pas le Soudan à des forces inconnues. Nous voulons remettre le Soudan à des forces nationales qui veilleront à sa sécurité, à sa sûreté et à son unité, ainsi qu’à son peuple, dont nous nous soucions tous maintenant et dont nous cherchons à améliorer la condition.
Nous gardons l’espoir que nous finirons par nous unir en tant que forces civiles et militaires pour construire le Soudan dont rêvent nos enfants, le Soudan des vrais slogans, de la liberté, de la paix et de la justice. », a expliqué le général Abdel-Fattah Burhan.
Abdel Fattah al-Burhane s’est rendu au campement militaire al-Shajara (sud de la capitale), soupçonné d’avoir été le point de départ de la fronde.
« Si elle avait abouti, cette tentative aurait eu des conséquences destructrices pour l’armée, les forces régulières et le pay_s », a-t-il déclaré, s’adressant aux soldats.
Les Etats-Unis ont condamné la tentative de putsch en dénonçant les « actes anti-démocratiques » et en mettant en garde contre « toute ingérence extérieure », tandis que le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a alerté contre tout ce qui saperait la « transition politique » au Soudan.
Pour sa part, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a encouragé tous les acteurs à « se tenir fermement aux côtés des autorités légales de la transition ».
Cette tentative n’est pas la première à viser le gouvernement de transition formé après l’éviction en avril 2019 d’Omar el-Béchir, renversé après 30 ans de règne sans partage.
par: Arab Observer