Abir Moussi appelle à lutter contre l’infiltration de la Fratenité dans les universités tunisiennes
La cheffe du Parti destourien libre en Tunisie, Abir Moussi, a appelé à un examen de tous les accords conclus par le ministère de l’Enseignement supérieur avec un certain nombre d’associations étrangères, en plus d’un audit de tous les fonds et dons étrangers qui sont entrés en Tunisie et ont été injecté dans le secteur de l’enseignement supérieur.
Aujourd’hui samedi, lors d’une veillée de protestation organisée par le parti, devant le siège du ministère de l’Enseignement supérieur dans le centre de la capitale, Moussi a déclaré que le ministère de l’Enseignement supérieur et les universités du pays sont aujourd’hui devenus des espaces contrôlés par des associations suspectes à l’égard des financements, appelant les Tunisiens à faire face à cette infiltration de la Fraternité dans l’espace étudiant.
Moussi a également dénoncé les accords conclus avec le Qatar et la Turquie et des agences qu’elle a qualifiées de suspectes, comme l’agence turque « TIKA », avec laquelle un accord a été conclu pour numériser les archives de l’université Al Zaytoonah, appelant à annuler ces accords empoisonnés avec des associations suspectes qui servent de couverture pour pénétrer dans l’espace universitaire, afin de préserver l’atmosphère propre du collège.
Le Parti destourien libre (PDL) a décidé de poursuivre sa série de protestation devant le siège du ministère de l’Enseignement Supérieur pour défendre l’école publique tunisienne et dénoncer les accords de coopération conclus par le ministère en question en collaboration avec l’Association des savants musulmans.
La cheffe du PDL, Abir Moussi a annoncé lors de la même occasion la poursuite du sit-in entamée depuis deux semaines à Montplaisir, tout près du siège de l’Association des savants musulmans.
De même, Moussi a souligné la nécessité de débarrasser le pays de la pieuvre de la Fraternité qui est active à l’intérieur du pays pour frapper la souveraineté nationale et répandre des poisons au sein de la société, en injectant des fonds étrangers pour les attirer et les recruter, appelant les autorités à intervenir, appliquer la loi , mettre fin à la politisation de l’université, confronter la pénétration des espaces étudiants pour atteindre des objectifs politiques, et scruter les missions universitaires.
par: Arab Observer
