Le Sommet de Djeddah conclut ses travaux en soulignant l’importance de renforcer le partenariat stratégique
L’Arabie saoudite a annoncé la clôture du sommet de Djeddah sur la sécurité et le développement, ce samedi, qui a vu la participation du président américain, Joe Biden, et de neuf dirigeants arabes.
Le prince héritier saoudien, Mohamed Ben Salmane, qui a présidé le sommet, a déclaré dans un discours de clôture: « Nous remercions les dirigeants et chefs de délégations des pays pour leur présence et leur participation active », rapporte l’agence de presse saoudienne.
Le prince saoudien Ben Salmanea souligné que le sommet « a montré le souhait de poursuivre les progrès et la coopération, tout en renforçant notre processus de travail conjoint, pour faire face aux défis régionaux et internationaux, dans tous les domaines ».
a souligné que « le sommet reflétait les relations profondes et solides qui unissent nos pays entre eux et aux Etats-Unis d’Amérique ».
Le président américain, Joe Biden, qui avait effectué une visite en « Israël » et dans les territoires palestiniens, dans la journée du vendredi, a participé au sommet, qui l’a réuni avec le prince héritier koweïtien Mishaal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, du président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohamed ben Zayed Al Nahyane et Asa’ad ben Tariq al-Said, vice-premier ministre et représentant spécial du sultan d’Oman.
Le roi du Bahreïn, Hamad ben Isa Al Khalifa, le roi de Jordanie, Abdullah II Ibn Al Hussein, l’émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani et le Premier ministre irakien, Mustafa al-Kazemi ont également été présents lors du sommet.
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a ouvert le sommet de Djeddah en notant qu’il « se tient à un moment où le monde est confronté à de grands défis », ajoutant : « Nous espérons que le sommet de Djeddah pourra affronté les défis mondiaux », d’autant plus que « l’économie mondiale est liée à la stabilité des prix de l’énergie. Par conséquent, nous devons continuer à pomper les investissements dans les énergies propres ».
Il a appelé l’Iran à coopérer , soulignant la nécessité d’entretenire de » bonnes relations avec le voisin iranien » et à « ne pas s’immiscer dans les affaires des pays de la région », soulignant que « l’Irak connaît une amélioration de sa sécurité, qui se reflète sur la sécurité de la région », et que « la stabilité de la région nécessite des solutions politiques en Syrie et en Libye. »
Le président américain Joe Biden a souligné que les États-Unis ne s’éloigneraient pas du Moyen-Orient pour ne pas « laisser un vide à la Chine, à la Russie et à l’Iran ».
Biden a déclaré dans un discours lors de la séance d’ouverture du sommet de Djeddah : « L’Iran déstabilise le Moyen-Orient… Nous travaillons en coopération avec vous pour faire face à la menace que l’Iran représente pour la région, et nous poursuivons nos efforts diplomatiques pour faire pression sur le programme nucléaire iranien , et nous tenons à ce que l’Iran ne puisse pas se doter d’une arme nucléaire. »
Le président américain a déclaré qu’ »il y aura de nouveaux membres de coopération entre les pays de la région, notamment Israël », ajoutant : « Nous nous engageons à construire davantage de partenariats entre nous ».
Il a ajouté : « Nous chercherons non seulement à dissuader les menaces, mais aussi à réduire les conflits partout où cela sera nécessaire, comme nous l’avons fait au Yémen ».
À son tour, le roi Abdallah II de Jordanie a déclaré : « Nous accueillons en Jordanie plus d’un million de réfugiés syriens, et la communauté internationale doit assumer son rôle dans la question des réfugiés ».
Le roi jordanien a souligné « l’importance de parvenir à une solution juste et globale à la question palestinienne sur la base de la solution à deux États ».
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a déclaré que « le moment est venu » pour des efforts concertés « pour mettre fin aux guerres dans la région, qui ont permis à des forces extérieures de s’immiscer dans ses affaires ».
Le président égyptien a expliqué que « le sommet d’aujourd’hui comporte des implications politiques claires », soulignant que « les efforts conjoints pour résoudre les crises ne peuvent aboutir sans parvenir à une solution au premier problème arabe, qui est la Palestine, sur la base de la solution à deux États « .
Al-Sissi a indiqué qu’ »il n’y a pas de place pour le concept de milices et gangs armés dans la région », ajoutant : « Nous protégerons notre sécurité et nos intérêts par tous les moyens, et nous renouvelons notre engagement à combattre le terrorisme sous toutes ses formes ».
Quant à l’émir du Qatar, Tamim bin Hamad Al Thani, il a souligné que « la source de tension la plus importante restera dans la région tant qu’Israël poursuivra ses violations ».
L’émir du Qatar a ajouté : « Nous espérons que les États-Unis joueront un rôle dans l’appel à des négociations sérieuses pour trouver une solution à la question palestinienne ».
L’émir du Qatar a également affirmé « le droit des pays de la région à posséder l’énergie nucléaire à des fins pacifiques ».
Pour sa part, le roi de Bahreïn Hamad bin Isa Al Khalifa a déclaré que « l’ingérence étrangère reste l’un des plus grands défis auxquels la région est confrontée » et a exhorté « la solution de la question palestinienne sur la base de la solution de deux États et de l’Initiative de paix arabe . »
Prince héritier koweïtien Mishaal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah: résoudre la question palestinienne conformément à la légitimité internationale et au droit du peuple palestinien à son État indépendant
Le prince héritier koweïtien Mishaal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah a exprimé son désir de promouvoir la coopération Golfe-États-Unis dans divers domaines, soulignant que « les développements récents nécessitent davantage de consultation et de coopération en construisant des visions claires pour renforcer la sécurité et la stabilité ».
Al-Sabah a appelé « l’Iran à coopérer davantage avec l’Agence internationale de l’énergie atomique et a appelé « à résoudre la question palestinienne conformément à la légitimité internationale et au droit du peuple palestinien à son État indépendant ».
Le Premier ministre irakien, Mustafa Al-Kazemi, a parlé « des difficultés politiques que connaît la démocratie en Irak », et a évoqué la crise libanaise, réitérant le « soutien de son pays au Liban pour surmonter ses crises ».