Le président tunisien menace quiconque veut frapper l’indépendance du pays ou traiter avec l’étranger

Le président tunisien Kaïs Saïed s’est engagé à se débarrasser de quiconque veut frapper l’indépendance du pays ou traiter avec l’extérieur, soulignant que le peuple est souverain et décidera lui-même de son sort.

Le président tunisien Kaïs Saïed s’est déplacé samedi à Bizerte, province de l’extrême nord du pays, pour la commémoration du 59e anniversaire de la Fête de l’évacuation, à l’honneur du départ du dernier soldat français du sol tunisien suite à une historique bataille de 1961 connue sous le nom de la « Bataille de l’évacuation ».

M. Saïd a déclaré, dans un discours pour l’occasion que « si nous nous engageons, nous tenons nos promesses (…) nous n’accepterons rien d’autre que le succès et la victoire ».

Le chef d’Etat tunisien a réitéré, s’adressant à des anciens combattants de la bataille de l’évacuation qu’il poursuivra la même approche qu’il a commencée « pour sauver le peuple et redonner de la gloire au pays », selon la présidence de la République.

« Nous continuerons sur la même voie que nous avons entamée, et si Dieu le veut, ensemble nous redonnerons gloire à la Tunisie et sauverons l’Etat tunisien et le peuple », a déclaré le président tunisien.

Et d’ajouter : « nous respectons notre droit à l’évacuation et nous sauverons le pays des griffes de tous ceux qui altèrent ou tentent de gaspiller et mettre en doute les capacités du peuple main dans la main, nous allons bâtir une nouvelle Tunisie et concevoir une nouvelle évacuation ».

Les déclarations de Saïd sont intervenues en même temps que des manifestations dans la capitale, Tunis, appelées par le mouvement Ennahdha et la coalition qu’il dirige sous le nom de « Front de salut national », qui comprend un certain nombre de partis d’opposition, rejetant les élections et le 25 juillet Piste.

La bataille d’évacuation s’est déclenchée, peut-on rappeler, en juillet 1961 dans la ville de Bizerte, pour s’éteindre le 15 octobre 1963, avec l’annonce, de la part des forces coloniales françaises de l’évacuation de ses forces de la ville jusqu’au dernier soldat.

par: Arab Observer

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