La Tunisie dément son intention de vendre des institutions étatiques en échange d’un programme financé par le Fonds monétaire international
Le gouvernement tunisien a affirmé que ses priorités étaient de réformer toutes les institutions du pays (Tunisie), niant que le programme de réforme économique qu’il a soumis au Fonds monétaire international (FMI) comprenne la vente de certaines institutions gouvernementales du pays.
Le porte-parole du gouvernement a assuré, ce jeudi, que le gouvernement n’a nullement l’intention de privatiser des entreprises publiques, et qu’il accorde la priorité à leur réhabilitation.
Il a assuré que le gouvernement a présenté au FMI la proposition d’étudier les situations de ces entreprises au cas par cas, avant de présenter les solutions pour chacune d’entre elles.
Il a ajouté que le gouvernement a tenu des conseils ministériels pour étudier les solutions pour chaque entreprise, de même que les propositions de leurs administrations. Il a assuré que ces études se feront en collaboration avec les experts de chaque domaine d’activité.
Il y a quelques jours, la directrice du Fonds monétaire international, Mme Kristalina Georgieva, a déclaré que « la Tunisie travaille sur la privatisation de certaines entreprises publiques », notant que « l’initiative est venue du côté tunisien, pour privatiser certaines entreprises publiques ».
Georgieva a ajouté, dans une interview à « Sky News », que « c’est une réalisation bien méritée pour le gouvernement tunisien », considérant que « le programme de réformes structurelles rendra l’économie tunisienne plus robuste et dynamique et créera plus d’emplois, ce qui facilitera l’obtention de financements et les opportunités disponibles pour les entrepreneurs ».
Le programme programme basé sur un partenariat entre la Tunisie et le FMI et qui comporte une série de mesures et de réformes qui seront mises en œuvre d’une manière progressive, en fonction des évolutions de l’économie tunisienne.
Le gouvernement tunisien a mis en place un programme complet pour faire sortir le pays de la crise aiguë qu’il traverse.
Les services du FMI et les autorités tunisiennes sont parvenus, le 15 octobre 2022, à un accord au niveau des services pour appuyer les politiques économiques de la Tunisie par un accord au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC) d’une durée de 48 mois et pour un montant d’environ 1,9 milliard de dollars.
Le programme entre la Tunisie et le FMI a également pour objectifs de développer la politique fiscale pour favoriser une meilleure justice fiscale et de réformer les entreprises publiques qui traversent des difficultés financières et trouvent du mal à innover afin de renforcer leur contribution au redémarrage de la machine économique.
par: Arab Observer