Rached Ghannouchi comparait devant l’unité de lutte contre le terrorisme
Le chef du Mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi a comparu, ce jeudi 23 février, devant l’unité de lutte contre le terrorisme à l’Aouina et a été interrogé dans le cadre d’une plainte déposée par un syndicaliste sécuritaire, sur l’existence d’un enregistrement audio d’une réunion entre Rached Ghannouchi et des dirigeants « salafistes et djihadistes ».
Le ministère public du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme a autorisé les agents de l’Unité centrale antiterroriste de la Gade nationale de maintenir en état de liberté Rached Ghannouchi.
On rappelle que le leader du parti islamiste, a été convoqué par la justice tunisienne à maintes reprises dans diverses affaires.
Depuis mai 2022, une décision judiciaire a été rendue interdisant à Ghannouchi de voyager et gelant ses comptes financiers avec d’autres dirigeants d’Ennahdha.
Il est à noter qu’en février, la Tunisie connaît une vaste campagne d’arrestations, dont des dirigeants politiques, des juges et un homme d’affaires influent, en plus du directeur d’une radio privée, pour enquête sur des soupçons de complot contre la sûreté de l’État et d’implication dans des affaires de corruption financière .
Jusqu’à présent, la justice a ordonné l’emprisonnement du chef adjoint du mouvement Ennahdha, Noureddine Bhiri et du directeur de la radio « Mosaïque », Noureddine Boutar, tandis que l’enquête se poursuit avec les autres.
Le président tunisien Kais Saied a accusé un certain nombre de détenus d’avoir participé à un complot contre la sécurité intérieure et extérieure de l’État et d’avoir inventé des crises liées à la distribution de biens et à la hausse des prix, appelant à la nécessité de les tenir pour responsables et non à l’impunité, et demandé aux juges d’appliquer la loi et de purifier le pays.
par: Arab Observer