La Turquie arrête et expulse des membres de la Fraternité et impose de nouvelles restrictions
Après avoir annoncé le rétablissement des relations et l’ouverture d’ambassades entre L’Egypte et la Turquie, les services de sécurité turcs ont lancé une campagne d’arrestations et de rafles visant les membres de la Fraternité résidant en Turquie, ils ont arrêté une soixantaine de membres de l’organisation et en ont expulsé d’autres.
Les autorités turques ont détenu des membres de la Fraternité dans la prison de Gaziantep, et ont décidé d’expulser ceux qui ne portaient pas de papiers d’identité, d’identification ou de nationalité, alors qu’environ 7 ont déjà été expulsés vers les pays voisins, et ont également décidé d’arrêter les opérations de naturalisation et de résidence humanitaire, et d’avertir les dirigeants de l’organisation de cesser d’apporter d’autres éléments pour le pays.
Les autorités turques ont décidé de lancer des campagnes contre les zones où résident les éléments de la Fraternité, à savoir Basaksehir et Shirin Evler, et de saisir et d’expulser tous les éléments résidant illégalement dans le pays, coïncidant avec les assurances du nouveau ministre turc de l’Intérieur, Ali Yerli Kaya, qui l’a annoncé dans une interview au journal « Hurriyet », hier dimanche, les services de police et de sécurité turcs ont intensifié leurs inspections concernant les immigrants illégaux la semaine dernière dans l’État d’Istanbul en particulier et dans le reste des États turcs en général.
Des sources médiatiques ont révélé que les autorités turques avaient l’intention de déporter et d’expulser tous ceux qu’elles décrivent comme des immigrants illégaux en seulement 5 mois, et ont imposé de nouvelles restrictions aux activités de la Confrérie, et ont exigé que ses dirigeants cessent toute activité contre l’Égypte depuis le territoire turc.
Les autorités turques ont imposé de sévères restrictions aux déplacements des éléments condamnés à mort et affiliés ou fidèles à l’organisation, tels que Nasr al-Din Faraj al-Ghazlani, Majdi Salem, Muhammad Abd al-Maqsoud, Islam al-Ghamri et Mustafa al-Badri, et a refusé d’accorder la citoyenneté aux deux derniers. Il a également refusé d’accorder la citoyenneté à un autre membre de la Confrérie, le Dr Mohammed Elhami, qui gère un centre affilié à l’organisation, à la documentation et à l’histoire de celle-ci.