Le ministre libanais de la Défense Maurice Selim victime d’une tentative d’assassinat

Le ministre libanais de la Défense (sortant ), Maurice Selim, a échappé de justesse à une tentative d’assassinat alors que des tirs ont visé son convoi dans la région de Hazmieh, près de Beyrouth.

Une onde de choc a traversé le Liban jeudi, alors que le ministre libanais de la Défense, Maurice Selim, a été pris pour cible dans une tentative d’assassinat dans la région de Hazmieh, située dans la banlieue sud de la capitale, Beyrouth. Selon des sources locales, le convoi ministériel a été la cible de tirs dans la localité de Jisr al-Basha, laissant entendre que des personnes non identifiées étaient derrière cette attaque.

Le bureau de presse du ministre sortant de la Défense Maurice Slim a affirmé jeudi que ce dernier « se porte bien » après qu’une balle a touché sa voiture à Beyrouth. « Le 10 août à 14h48, alors que le convoi du ministre le conduisait de son bureau et arrivait à Jisr el-Bacha, une balle a atteint la vitre avant gauche de la voiture dans laquelle il se trouvait », a détaillé le ministère dans un second communiqué en soirée.

« Le ministre n’a pas été touché, ni aucun des militaires qui l’accompagnent », poursuit le texte, qui ajoute qu’une enquête est en cours sur les circonstances de l’incident. Une source militaire a indiqué à l’AFP que la voiture du ministre avait été atteinte « par une balle perdue » sans pouvoir en déterminer l’origine, excluant toute tentative d’assassinat.

Le ministère de l’Intérieur a de son côté affirmé à notre publication « attendre les résultats des enquêtes », tandis que le ministre sortant Bassam Maoulaoui a évoqué dans le quotidien an-Nahar que « ce qui a touché la voiture du ministre de la Défense est probablement une balle perdue ». M. Slim était injoignable dans l’immédiat.

L’incident est survenu alors que de nombreux coups de feu étaient tirés dans la banlieue sud de Beyrouth et ses alentours, pendant les funérailles d’un membre du Hezbollah tué mercredi dans un incident meurtrier à Kahalé.

Les tirs en l’air pour marquer divers événements sont monnaie courante au Liban. Chaque année, une série d’incidents occasionnant des balles perdues sont enregistrés dans le pays, où le port d’armes est peu réglementé.

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