Le maréchal Khalifa Haftar en visite en Russie
Le commandant des forces libyennes de l’Est, Khalifa Haftar, est arrivé, mardi, en Russie, où il doit s’entretenir avec les responsables du pays de l’évolution de la situation en Libye, ainsi que des relations bilatérales.
La visite comprend également des discussions portant sur « les relations bilatérales entre les deux pays, les moyens de les renforcer et de les développer, ainsi que sur des questions d’intérêt commun », précise la même source.
Les forces de l’Est ont indiqué, dans un communiqué publié sur leur page officielle Facebook, que la visite de Haftar intervenait « en réponse à une invitation de la Russie », sans en préciser la durée.
Et d’ajouter : « La visite sera l’occasion de discussions avec des responsables russes sur l’évolution de la situation en Libye. »
À son arrivée en Russie, Haftar a été reçu par le vice-ministre russe de la défense, Iounous-bek Evkourov, lors d’une cérémonie de réception officielle au cours de laquelle les hymnes nationaux des deux pays ont été interprétés pour saluer la visite, rapporte le site web « Russia Today ».
Le 17 septembre, Evkourov a rencontré Haftar à Benghazi, où ils ont discuté « des efforts de Moscou pour contribuer à fournir le soutien nécessaire aux personnes victimes des inondations en Libye », selon un communiqué des Forces de l’Est.
Le 10 septembre, l’ouragan méditerranéen Daniel a balayé plusieurs régions de l’est de la Libye, notamment les villes de Benghazi, Al-Bayda, Al-Marj, Soussa et Derna, faisant des milliers de morts et de disparus et occasionnant d’importants dégâts matériels.
La visite de Haftar en Russie intervient cinq jours après sa rencontre, à Benghazi, avec le commandant du commandement militaire américain en Afrique (AFRICOM), Michael Langley, avec lequel il a discuté de « l’importance de la formation d’un gouvernement élu et de la réunification de l’armée libyenne », selon un communiqué de l’ambassade de Washington, publié sur la plateforme « X ».
La Libye est le théâtre d’un conflit entre un gouvernement nommé par la Chambre des représentants début 2022 et le gouvernement d’union nationale dirigé par Abdul Hamid Dbeibeh, qui refuse de céder le pouvoir si ce n’est à un gouvernement désigné par un nouveau parlement élu.