L’Égypte accueille un Sommet pour la paix
L’Égypte a accueilli samedi des dirigeants et représentants de pays arabes et occidentaux pour un «Sommet pour la paix», au 15e jour de guerre entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, au pouvoir à Gaza, frontalière de l’Égypte.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait initialement annoncé une conférence internationale sur «l’avenir de la question palestinienne» avant d’opter pour un «Sommet pour la paix».
Le patron de l’ONU Antonio Guterres, qui était vendredi à Rafah, le poste-frontière entre l’Égypte et Gaza, sera présent, ainsi que les dirigeants européens Charles Michel et Josep Borrell.
Le roi de Jordanie Abdallah II et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, et des chefs de diplomatie, notamment de France, de Grande-Bretagne et d’Allemagne participeront également au sommet qui se tiendra dans la nouvelle capitale qui borde Le Caire.
L’Égypte se veut en première ligne sur le conflit israélo-palestinien.
Premier pays arabe à avoir signé la paix avec Israël en 1979, Le Caire est un médiateur traditionnel entre Israël et les Palestiniens –notamment le Hamas.
L’Égypte tient également l’unique ouverture sur le monde de la bande de Gaza qui ne soit pas contrôlée par Israël, Rafah. Et c’est par là que l’aide alimentaire et humanitaire a commencé à être acheminée samedi aux 2,4 millions de Gazaouis, pour moitié des enfants, désormais sans eau ni électricité ou carburant.
C’est aussi vers l’Égypte que les étrangers et binationaux de Gaza devraient sortir, car Israël a hermétiquement scellé l’autre point de passage pour les personnes de Gaza, le terminal d’Erez.