Le bilan des morts dans la bande de Gaza s’élève à 20 000
Le gouvernement à Gaza a annoncé mercredi que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient fait 20 000 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre.
Au moins 8 000 enfants et 6 200 femmes figurent parmi les morts, a précisé le service de presse du gouvernement à Gaza dans un communiqué, ajoutant que 52 600 personnes avaient été blessées.
Israël a promis de détruire le Hamas et lui a déclaré la guerre, en riposte à une attaque sans précédent menée par le mouvement islamiste sur son sol, qui a fait environ 1.140 morts, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP effectué à partir des derniers chiffres officiels israéliens.
Environ 250 personnes avaient en outre été prises en otage le 7 octobre, dont 129 sont toujours détenues à Gaza, selon Israël.
En dépit des multiples appels à épargner les civils, les frappes israéliennes meurtrières se poursuivent sur la bande de Gaza, de même que les combats au sol, alors que la moitié de la population civile souffre de faim extrême ou sévère, selon l’ONU.
Le gouvernement a annoncé mercredi que les opérations militaires israéliennes avaient fait 20.000 morts à Gaza depuis le début de la guerre, dont au moins 8.000 enfants et 6.200 femmes.
Négociée par le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis, une pause de sept jours dans la guerre fin novembre a permis la libération de 105 otages et 240 Palestiniens incarcérés dans des prisons israéliennes, ainsi que l’entrée de convois d’aide humanitaire dans le petit territoire, soumis à un siège total par Israël depuis le 9 octobre.
Après la reprise des combats le 1er décembre, les pressions internationales se sont multipliées pour obtenir une nouvelle trêve, qui permettrait de nouvelles libérations d’otages et l’entrée d’une aide humanitaire accrue.
Mais Israël exclut tout cessez-le-feu avant « l’élimination » du Hamas, au pouvoir depuis 2007 à Gaza et classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l’Union européenne et Israël.
« Nous continuons la guerre jusqu’au bout. Elle se poursuivra jusqu’à l’élimination du Hamas, jusqu’à la victoire. Ceux qui pensent que nous allons nous arrêter sont déconnectés de la réalité », a répété mercredi le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, dans une vidéo diffusée par son bureau.
Un responsable du Hamas parlant sous couvert de l’anonymat a affirmé de son côté à l’AFP, à Gaza, qu’un « cessez-le-feu total et un retrait de l’armée d’occupation israélienne de Gaza sont un préalable à toute négociation sérieuse pour un échange » d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens.
Basé au Qatar, le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh est arrivé mercredi en Egypte « pour des discussions avec les responsables égyptiens sur l’agression sioniste et d’autres dossiers », a annoncé le Hamas.
Ces discussions portent notamment sur « une trêve provisoire d’une semaine en échange de la libération par le Hamas de 40 prisonniers israéliens, des femmes, des enfants et des hommes », a indiqué une source proche du Hamas à l’AFP.i