Au moins 21 soldats israéliens ont été tués dans des combats dans la bande de Gaza
Au moins 21 soldats israéliens ont été tués et un autre grièvement blessé, lors de combats les opposant aux combattants du Hamas dans le centre de la bande de Gaza, a déploré mardi matin l’armée israélienne.
Le porte-parole de l’armée israélienne a annoncé mardi la mort de 21 «réservistes», tués au camp de Maghazi, dans la bande de Gaza, bilan quotidien le plus lourd du côté israélien depuis le lancement de l’offensive terrestre contre ce territoire palestinien le 27 octobre. Le général Daniel Hagari a indiqué lors d’un point de presse télévisé que la plupart de ces réservistes avaient été tués par l’explosion d’«un RPG» (roquette tirée à l’épaule) ayant visé un tank et un bâtiment miné par l’armée en vue de sa démolition, dans le sud de la bande de Gaza.
Un peu plus tôt, l’armée avait publié sur son site internet l’identité de dix de ces réservistes. «Nous avons travaillé pour localiser les victimes jusqu’aux dernières heures», a déclaré le général Hagari en mentionnant la difficulté des opérations d’extraction des corps ensevelis sous les décombres.
Hagari a dévoilé les noms de 10 soldats morts, ajoutant que l’armée procédait toujours à la notification des familles des 11 autres militaires décédés.
«La guerre a un prix lourd, voire très lourd. Nos réservistes ont sacrifié ce qui leur était le plus cher pour que nous puissions tous vivre ici en toute sécurité» a ajouté le général Hagari.
L’armée israélienne a dit avoir pris le contrôle de postes de commandement du Hamas à Khan Younès, et fait état d’un bilan de 200 soldats tués depuis le début de son offensive terrestre à Gaza.
Tôt mardi, dans la nuit, des témoins palestiniens ont fait état de tirs d’artillerie israéliens près de l’hôpital Nasser à Khan Younès, principale ville du sud du territoire où se cachent selon Israël les dirigeants locaux du Hamas. Selon le bureau de coordination de l’aide humanitaire de l’ONU (Ocha), les «hostilités s’intensifient» à Khan Younès alors que le Croissant-Rouge palestinien a déploré une situation «extrêmement dangereuse» à proximité d’un autre hôpital local, al-Amal.