Le Conseil de sécurité adopte une résolution exigeant un cessez-le-feu dans la bande de Gaza
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté ce lundi une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza pour le mois du Ramadan, devant mener à un cessez-le-feu durable et permanent.
La résolution appelle à un cessez-le-feu immédiat pour le mois de Ramadan, respecté par toutes les parties, devant mener à un cessez-le-feu durable.
Elle exige également la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages, ainsi que la garantie d’un accès humanitaire pour répondre à leurs besoins médicaux et autres besoins humanitaires.
Lors du vote, 14 pays se sont exprimés en faveur de la résolution présentée par 10 membres élus du Conseil de sécurité, mais les États-Unis se sont abstenus de voter.
Le texte officiel stipule que les parties doivent respecter leurs obligations en vertu du droit international à l’égard de toutes les personnes qu’elles détiennent.
La résolution souligne le besoin urgent d’élargir le flux d’aide humanitaire et de renforcer la protection des civils dans l’ensemble de la bande de Gaza et réitère sa demande pour lever tous les obstacles et de fournir une aide humanitaire à grande échelle, conformément au droit humanitaire international, ainsi que les résolutions du Conseil de sécurité.
Israël mène une offensive militaire meurtrière contre le territoire palestinien depuis l’attaque transfrontalière du groupe palestinien Hamas qui aurait coûté la vie à quelque 1 200 Israéliens.
Depuis le 7 octobre, au moins 32 333 Palestiniens ont été tués et plus de 74 694 blessés dans un contexte d’énormes destructions et de pénurie de produits de première nécessité.
La guerre israélienne, qui en est maintenant à son 171ᵉ jour, a provoqué le déplacement interne de 85 % de la population de Gaza en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.
Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice. Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l’aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.