La Maison Blanche met en garde l’Iran contre une nouvelle escalade régionale
La Maison Blanche a mis en garde l’Iran ce jeudi pour ne pas utiliser la frappe aérienne meurtrière contre son consulat en Syrie pour justifier une nouvelle escalade régionale.
« Nous mettons en garde l’Iran de ne pas utiliser cette attaque comme prétexte pour plus d’escalade dans la région ou pour attaquer des installations ou du personnel américains », a déclaré la Maison Blanche.
La porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a réitéré que Washington avait informé l’Iran qu’il « n’était pas impliqué dans la frappe » survenue à Damas.
« Et nous mettons en garde l’Iran de ne pas utiliser cette attaque comme prétexte pour plus d’escalade dans la région, ou pour attaquer des installations ou du personnel américains. Je ferai très attention de ne pas en dire plus. Mais nous avons été très clairs », a-t-elle déclaré aux journalistes.
Karine Jean-Pierre a refusé de dire si l’Iran avait répondu au message américain.
Israël est en état d’alerte élevé, craignant d’éventuelles représailles iraniennes contre des cibles sur son sol, à un moment où Téhéran a menacé publiquement que la frappe aérienne du 1ᵉʳ avril « ne restera pas impunie ».
Au moins 7 membres du Corps des Gardiens de la révolution islamique iranienne, dont 2 généraux de premier ordre, ont été tués dans l’attaque.
L’Iran a accusé Israël d’avoir mené l’attaque et s’est engagé à riposter. Israël n’a toutefois pas officiellement revendiqué la responsabilité de l’attaque.
Cette escalade est survenue à un moment qu’Israël continue son offensive militaire meurtrière contre la bande de Gaza à la suite d’une attaque transfrontalière menée début octobre par le Hamas, qui aurait fait moins de 1 200 morts israéliens.
Depuis cette date, Israël a tué au moins 33 545 Palestiniens de l’enclave et en a blessé au moins 76 094, en plus des énormes destructions et des déplacements qui font planer le spectre de la famine sur une population de plus de 2 millions de personnes dans l’enclave.