L’Allemagne arrêterait Netanyahu si la CPI mettait en œuvre un mandat d’arrêt

L’Allemagne a annoncé qu’elle arrêterait le Premier ministre Benjamin Netanyahou si la Cour pénale internationale mettait en œuvre un mandat d’arrêt à son encontre.

Israël a dénoncé une déclaration du chancelier allemand Olaf Scholz selon laquelle son pays arrêterait et expulserait le Premier ministre Benjamin Netanyahou si la Cour pénale internationale mettait en œuvre un mandat d’arrêt à son encontre, rapporte Fox News.

Lorsqu’on lui a demandé mercredi si Berlin exécuterait un éventuel ordre d’arrestation de la CPI, le porte-parole allemand Steffen Hebestreit a répondu : Bien sûr. Oui, nous respectons la loi, selon le média.

L’ambassadeur d’Israël en Allemagne, Ron Prosor, a également dénoncé cette déclaration mercredi dans un message publié sur X, anciennement Twitter.

C’est scandaleux a-t-il posté, la déclaration publique selon laquelle Israël a le droit de se défendre perd de sa crédibilité si nous avons les mains liées dès que nous nous défendons.

Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a annoncé en début de semaine qu’il demandait des mandats d’arrêt contre Netanyahou et le ministre de la défense, Yoav Gallant, ainsi que contre trois dirigeants de Hamas.

Israël a condamné jeudi la déclaration du chancelier allemand Olaf Scholz selon laquelle son pays arrêterait et expulserait le Premier ministre Benjamin Netanyahu si la Cour pénale internationale délivrait un mandat d’arrêt contre lui.

« Je suis assez vieux pour me souvenir que le dirigeant allemand est venu ici quelques jours après le 7 octobre et a déclaré que le Hamas était le nouveau nazi. Ils cherchent un génocide contre les Juifs. Beaucoup dans le monde doivent revoir leur sens moral et être du bon côté de l’Histoire », a déclaré à Fox le porte-parole du bureau du Premier ministre, Avi Hyman. (C’est Netanyahu, et non Scholz, qui a déclaré que Le Hamas est le nouveau nazi lors de la visite de la chancelière allemande en Israël).

Dans le sillage de la déclaration de Khan, de nombreux alliés d’Israël se sont positionnés contre, dont l’Allemagne, qui a indiqué que la réquisition de mandats d’arrêt à l’encontre des dirigeants du Hamas était logique mais qu’aucun parallèle ne devait être établi avec le Premier ministre israélien ou son ministre de la Défense.

L’ambassadeur allemand en Israël, Steffen Seibert, a pour sa part déclaré : L’Allemagne respecte l’indépendance et les procédures de la CPI. La Hongrie a indiqué pour sa part qu’elle n’exécuterait pas le mandat d’arrêt si la cour venait à en délivrer contre le Premier ministre israélien.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page