L’Iran rejette l’appel à renoncer aux menaces contre Israël
L’Iran a rejeté mardi l’appel de pays occidentaux à renoncer à ses menaces contre Israël, affirmant qu’il ne demande pas l’autorisation pour riposter contre son ennemi juré qu’il accuse d’avoir assassiné le chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh sur son sol.
La République islamique est déterminée à défendre sa souveraineté, et elle ne demande pas l’autorisation de quiconque pour utiliser ses droits légitimes, a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanani, dans un communiqué.
Les États-Unis estiment que l’Iran pourrait lancer cette semaine une série d’attaques conséquentes contre Israël, a dit lundi un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby. Les États-Unis partagent la préoccupation d’Israël à propos d’une attaque imminente venant de l’Iran et des groupes alliés de Téhéran dans la région, a dit John Kirby.
Hier soir, également dans un communiqué commun, le président américain Joe Biden et ses homologues de France, d’Italie, d’Allemagne et du Royaume-Uni appelaient l’Iran à renoncer à ses menaces d’attaque militaire contre Israël. Les cinq dirigeants, qui s’étaient entretenus peu auparavant, ont évoqué les graves conséquences qu’une telle attaque aurait sur la sécurité régionale.
L’Iran et ses alliés régionaux au Liban, en Irak et au Yémen, menacent Israël de représailles armées depuis l’assassinat le 31 juillet dans la capitale iranienne du chef du Hamas, qu’ils ont imputé à Israël, et celui, la veille, de Fouad Chokr, le chef militaire du Hezbollah libanais pro-iranien, tué dans une frappe israélienne près de Beyrouth.