L’Algérie fournira immédiatement du combustible au Liban
L’Algérie va immédiatement commencer à fournir au Liban du combustible pour ses centrales électriques, a annoncé dimanche la radio publique algérienne, après que la compagnie d’électricité libanaise a déclaré la veille que ses réserves étaient épuisées.
La présidence algérienne a annoncé, ce dimanche, l’envoie d’une aide en carburant au Liban pour lui permettre de surpasser la crise de l’électricité, suite à l’arrêt des centrales électriques dans le pays. La décision a été communiquée, selon la présidence algérienne, par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, à son homologue, Najib Mikati.
Sur instruction du président de la République, le Premier ministre Nadir Larbaoui a téléphoné aujourd’hui au Président du gouvernement de la République libanaise, Najib Mikati, pour l’informer de la décision prise par le président de la République Abdelmadjid Tebboune de soutenir le Liban dans ces circonstances difficiles en fournissant immédiatement au Liban des quantités de carburant afin de faire fonctionner les centrales électriques et de rétablir l’électricité dans le pays, a indiqué le communiqué de la présidence algérienne
La même source n’a pas donné plus d’information sur les quantités de carburant devant être acheminées au Liban. Ce pays, rappelons, est plongé totalement dans le noir, samedi 17 août, avec l’arrêt de la dernière unité opérationnelle de la centrale électrique de Zahrani.
Le Liban n’a pas eu d’électricité 24 heures sur 24 depuis les années 1990 et les transferts de fonds à la compagnie nationale d’électricité, Electricite du Liban (EDL), pour couvrir les pertes chroniques, ont contribué à hauteur de dizaines de milliards de dollars à l’énorme dette publique du pays.
Samedi, EDL a annoncé une coupure totale de l’électricité dans tout le pays, y compris dans des installations critiques telles que l’aéroport, le port, les pompes à eau, les systèmes d’égouts et les prisons.
Elle a précisé que l’alimentation en électricité reprendrait progressivement dès que de nouveaux approvisionnements en carburant seraient assurés, soit par le biais d’un accord d’échange avec l’Irak, soit par d’autres sources.